James Morrow est un auteur américain de romans aussi caustiques qu'irrévérencieux . Après son drolatique Lazare attend , il revient, encore Au Diable Vauvert, avec Le monde et vice versa , traduit par Sara Doke. Ici et maintenant, sans doute. La planète qu'habite Eamon Keen est la nôtre, avec ses inégalités et son réchauffement climatique. Eamon fut longtemps porte-plume pour des politiques de tous bords. Un exemple de ses œuvres : « il travailla à rendre le jeune sénateur d'Ohio, un républicain intelligent et cultivé nommé Dudley Prong, suffisamment rustre et bibliophobe pour être réélu à une large majorité » . Finalement, dégoûté de n'être qu'un mercenaire sans idéologie comme son père avant lui, Keen lâcha tout. Il tente depuis d'écrire un roman de fantasy épistémologique (de la fantasy qui se la pète, comme on en voit hélas tant) et à son grand dépit n'arrive à convaincre aucun éditeur de publier un texte sans doute aussi chiant que pompeux. Un soir de ...
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Commentaires
Pour ma part je garde un excellent souvenir de Neverwhere et d'American
Gods
Je suis assez partagé en ce qui concerne cet auteur. J'ai toujours eu du mal à accrocher vraiment à son Sandman et j'ai surtout lu, à part ça, des adaptations de ses oeuvres en comics plus que réellement ses propres écrits.
Reste "1602", "Les Eternels" ou le peu connu "Les Mystères du Meurtre", qui sont ce que je considère comme ses meilleures réussites scénaristiques.
Tout à fait d'accord sinon sur l'effet de mode évoqué plus haut.
Ca me fait penser que vu le nombre de déceptions évitées, il faudrait peut être que je m'intéresse enfin aux achats compulsifs que tu as provoqué chez moi... ;)