Les Diables - Joe Abercrombie

Les Diables est le dernier roman de Joe Abercrombie, le pape du grimdark. C'est un roman fantasy/action très dynamique, sanglant, violent et parfois drôle. Il est aussi plus profond que son début ne le laissait présager, et c'est le traitement des personnages qui fait sa qualité. Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 120, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…). Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout : L’Europe est au bord du gouffre. La peste et la famine la ravagent, des monstres rôdent dans l’ombre et des princes avides ne songent qu’à leurs dévorantes ambitions. Une seule certitude demeure : les elfes reviendront, et ils mangeront tout le monde. Mais parfois, les chemins les plus sombres mènent à la lumière. Des routes sur lesquelles les Justes n’ont pas l’audace de s’engager. Enfouie dans les entrailles du splendide Palais Céleste, le fief de la foi...

BOF


Sympathique mais infiniment trop adolescent dans ses thèmes comme dans son écriture, notamment par son côté déclamatif. Mais ceci explique aussi que les jeunes filles gothiques tombent en pâmoison en le lisant. Alors, comme le disait Bruno Etienne, "choisis ton camp, camarade".
Déchirures, Sire Cédric

Commentaires

Serafina a dit…
Oh ? J'avais bien aimé Angemort du meme auteur. Déchirure est dans ma liste a lire, mais du coup je suis un peu refroidie.
Gromovar a dit…
Dans Angemort (que je n'ai pas lu) il y a, parait-il, plusieurs personnages du recueil Déchirures. Le recueil fait très "je suis gothique, j'écris du gothique et il faut que ça sonne gothique et désespéré" (les critiques excellentes de D-Side et Elegy sont de ce point de vue éclairantes). On peut acheter si on est un collectionneur ou un gothique invétéré, mais sinon c'est trop en chantier encore. Son roman "L'enfant des cimetières" est très bien en revanche si tu veux relire du Sire C. Le style est bien plus abouti et il évite l'écueil d'utiliser des personnages marginaux archétypiques.