Papillons de nuit - Jane Herrigan - Retour de Bifrost 113

Angleterre, futur proche, quarante ans après la catastrophe. Mary, soixante-dix ans, est une aide-soignante d’un genre particulier. Elle s’occupe exclusivement d’hommes dans l’établissement d’État où elle travaille. Il faut dire que des hommes, dans le monde de Mary, il n’en reste pas beaucoup. Ceci depuis quarante ans, depuis qu’une épidémie véhiculée par des papillons de nuit mutants a affecté sur toute la Terre les hommes et pas les femmes. Beaucoup sont morts très vite, les autres devenant – magie d’un micro-organisme s’installant en tel ou tel point différent du cerveau – des tueurs sanguinaires, non seulement meurtriers et violeurs mais aussi malfaisants au point d’éructer bruyamment leur haine des femmes quand ils ne pouvaient pas la mettre en actes. En quelques jours les sociétés se sont effondrées. Mais tout aussi vite des femmes se sont organisées et ont pris dans des mains armées à la fois leur sécurité et des tentatives souvent infructueuses de soigner les hommes les moins ...

BOF


Tout le monde, partout, chronique tout le bien qu'il pense de "Pixel Juice". Il est vrai que Jeff Noon a un style chatoyant et novateur (le son de Manchester en littérature ?).
MAIS, "Pixel Juice" se compose d'histoires très courtes, trop courtes. A de rares exceptions près, on pense au début de chaque histoire qu'il va se passer quelque chose, et à l'arrivée il ne s'est pas passé grand chose.
Ce recueil est beau, il promet plus qu'il ne donne, ce recueil est une allumeuse, et y pénétrer c'est aller droit au coïtus interruptus.
Pixel Juice, Jeff Noon

Commentaires

Anonyme a dit…
Personnellement je me suis arrêté à la nouvelle parue dans le n°52 de Bifrost, pas du tout ma came et tu sembles confirmer.
Gromovar a dit…
Heureux de voir que je ne suis pas le seul à être tombé de haut. Ca me rappelle les fanzines punk, très marrants dans la forme mais dispensables pour le fond.