Les Esseulées - Victor LaValle - Retour de Bifrost 116

1915, Californie. Adelaide Henry quitte pour la dernière fois la ferme familiale de la Lucerne Valley. Cette jeune femme noire d’une trentaine d’années y vivait jusque-là avec ses parents Glenville et Eleanor, deux pionniers qui avaient choisi de suivre l’appel de l’African Society à « coloniser » le sud de la Californie et donc accepté d’occuper les terres californiennes que le gouvernement fédéral mettait à disposition des volontaires, fussent-ils noirs. Mais ceci, c’était il y a longtemps. Aujourd’hui, des décennies de dur labeur plus tard, Adelaide part, laissant derrière elle une ferme à laquelle elle met le feu et deux cadavres qui brûleront dedans. Il n’y aura plus que vingt-six familles noires dans la Lucerne Valley. C’est vers le Montana que la jeune femme se dirige, décidée à profiter de l’Homestead Act de 1862 (révisé en 1912) qui permettait à toute personne, quelles que soient ses caractéristiques, de revendiquer la propriété d’un terrain de 130 hectares qu’elle ...

Don't flush !


Sur un thème voisin du précédent, voici un livre bien plus utile.
Que faire aux toilettes à part s'ennuyer ? Se cultiver est une option. Et quand c'est sur des questions essentielles, c'est avec impatience qu'on attend d'y retourner.
140 pages de perles sous une couverture en relief rappelant élégamment un carrelage. Tout sur les toilettes et salles de bains donc. Joindre l'utile à l'agréable. Une sorte de sightseeing.
Sait-on par exemple que la première baignoire des USA a été rapportée de France en 1790 par Benjamin Franklin ?
Qu'il est interdit de jeter son pot de chambre par les fenêtres à Paris depuis 1395 ?
Qu'Eliogabal, Arius, Edmond II d'Angleterre, Henri III de France ont été asssassinés dans leurs toilettes ?
Qu'un bébé salit en moyenne 10000 couches avant de savoir aller au pot ?
Je vous laisse découvrir le reste.
Le compagnon des toilettes, James Buckley Jr.

Commentaires

Anonyme a dit…
une bonne idée cadeau si on a des amis qui refont leurs toilettes ...( oh quel sens de la formule , je devrais bosser dans un magazine feminin !)
Gromovar a dit…
Ou pour une crémaillère...