Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !
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Commentaires
Pour lire l'essentiel de la littérature, à raison de plusieurs jours par roman, il faut quelques dizaines d'années.
Pour être cinéphile, ça va déjà plus vite puisqu'un film est vu en 2h en moyenne.
Un album musical, entre 50 et 70 minutes.
Une BD, sauf exception, moins de 45 mn (d'où d'ailleur sma réticence devant les prix prohibitifs généralement pratiqués).
Moralité : il est plus facile de briller dans BôDô, Technikart ou les Inrocks que dans la Qunzaine littéraire.
C'est ce qu'on appelle un PAHVA.