Descente - Iain Banks in Bifrost 114

Dans le Bifrost 114 , on trouve un édito dans lequel Olivier Girard – aka THE BOSS – rappelle que, en SF comme ailleurs, un part et un autre arrive. Nécrologies et anniversaires mêlés. Il y rappelle fort justement et pour notre plus grand plaisir que, vainquant le criminel effet de génération, Michael Moorcock et Big Bob Silverberg – les Iguanes de l’Imaginaire – tiennent toujours la rampe. Long live Mike and Bob !! Suivent les rubriques habituelles organisées en actualité et dossier : nouvelles, cahier critique, interview, biographie, analyses, bibliographie exhaustive, philofiction en lieu et place de scientifiction (Roland Lehoucq cédant sa place à Alice Carabédian) . C'est de Iain Banks qu'il est question dans le dossier de ce numéro, on y apprendra que la Culture n’est pas seulement « ce qui reste quand on a tout oublié ». Dans le Bifrost 114 on pourra lire une jolie nouvelle de Iain Banks, intitulée Descente et située dans l’univers de la Culture (il y a des Orbitales)

Spin




Prix Hugo 2006. Dans un monde bien fait je devrais pouvoir m'arrêter là. Mais il y a eu quand même quelques mauvais Hugo (Mars la Verte ?), alors détaillons un peu.
A quelques années d'ici, la Terre se retrouve entourée, en un instant, d'un voile qui la coupe du reste de l'Univers. A l'intérieur de ce voile, le temps est ralenti ; alors que peu d'années semblent passer sur Terre, le système solaire se dirige à grande vitesse vers son extinction. Qui a placé ce voile, comment, pourquoi ?
Spin raconte l'histoire, sur plus de 30 ans, d'une génération qui se sait condamnée, à travers le regard de trois amis qui vont réagir, chacun à leur manière, à cette condamnation collective qui orientera le sens de leur vie. Les trois personnages sont archétypaux (le prètre, le savant, le pragmatique), mais ont beaucoup d'épaisseur propre, suffisamment pour ne pas être de simples ombres chinoises.
Ce livre est hautement recommandable. Les rapports entre les trois personnages principaux en forment la trame (ce qui fait qu'il peut surement plaire à des gens qui ne lisent habituellement pas de fantastique), les soubresauts du monde l'arrière-plan. Les uns comme les autres sont crédibles, le destin de l'humanité ne peut laisser indifférent, l'énigme scientifique passionne et inquiète. La révélation finale est surprenante ; le chemin pour y parvenir, nimbé de plus en plus de nostalgie et de tristesse au fur (Merci Jean Véronis) de l'avancée vers l'extinction, était d'ores et déjà fascinant.
Spin, R C Wilson

L'avis de Munin

L'avis du Traqueur Stellaire

Commentaires

GiZeus a dit…
Ah ben non alors !

;)
Celui-là je l'ai plus qu'adoré!!! Je suis devenu Fan!