Horizons obliques - Richard Blake

Sortie demain de Horizons obliques , un one-shot SF de Richard Blake. Il y a des années que Jacob et Elena Armlen se sont perdus dans une dimension parallèle qu'ils tentaient de cartographier. Depuis aussi longtemps Adley, leur fille, veut les retrouver. Après un long entrainement elle part donc en quête de parents depuis trop longtemps absents, à travers des mondes incroyables, avec l'aide de ses grands-parents, d'un impressionnant appareillage technologique de voyage transdimensionnel, de ses dons de prescience, et d'un robot humanoïde nommé Staden. Si le scénario, plutôt contemplatif, pourra désarçonner certains lecteurs, on ne peut qu'être impressionné par la beauté envoutante des planches réalisées intégralement par un auteur qui est peintre avant d'être bédéaste (et dont c'est le premier album) . Dès la première page représentant un rêve d'Adley portant un ours polaire sur son dos on est saisi par le style et la qualité graphique de l'album. L&

Spin




Prix Hugo 2006. Dans un monde bien fait je devrais pouvoir m'arrêter là. Mais il y a eu quand même quelques mauvais Hugo (Mars la Verte ?), alors détaillons un peu.
A quelques années d'ici, la Terre se retrouve entourée, en un instant, d'un voile qui la coupe du reste de l'Univers. A l'intérieur de ce voile, le temps est ralenti ; alors que peu d'années semblent passer sur Terre, le système solaire se dirige à grande vitesse vers son extinction. Qui a placé ce voile, comment, pourquoi ?
Spin raconte l'histoire, sur plus de 30 ans, d'une génération qui se sait condamnée, à travers le regard de trois amis qui vont réagir, chacun à leur manière, à cette condamnation collective qui orientera le sens de leur vie. Les trois personnages sont archétypaux (le prètre, le savant, le pragmatique), mais ont beaucoup d'épaisseur propre, suffisamment pour ne pas être de simples ombres chinoises.
Ce livre est hautement recommandable. Les rapports entre les trois personnages principaux en forment la trame (ce qui fait qu'il peut surement plaire à des gens qui ne lisent habituellement pas de fantastique), les soubresauts du monde l'arrière-plan. Les uns comme les autres sont crédibles, le destin de l'humanité ne peut laisser indifférent, l'énigme scientifique passionne et inquiète. La révélation finale est surprenante ; le chemin pour y parvenir, nimbé de plus en plus de nostalgie et de tristesse au fur (Merci Jean Véronis) de l'avancée vers l'extinction, était d'ores et déjà fascinant.
Spin, R C Wilson

L'avis de Munin

L'avis du Traqueur Stellaire

Commentaires

GiZeus a dit…
Ah ben non alors !

;)
Celui-là je l'ai plus qu'adoré!!! Je suis devenu Fan!