Les Esseulées - Victor LaValle - Retour de Bifrost 116

1915, Californie. Adelaide Henry quitte pour la dernière fois la ferme familiale de la Lucerne Valley. Cette jeune femme noire d’une trentaine d’années y vivait jusque-là avec ses parents Glenville et Eleanor, deux pionniers qui avaient choisi de suivre l’appel de l’African Society à « coloniser » le sud de la Californie et donc accepté d’occuper les terres californiennes que le gouvernement fédéral mettait à disposition des volontaires, fussent-ils noirs. Mais ceci, c’était il y a longtemps. Aujourd’hui, des décennies de dur labeur plus tard, Adelaide part, laissant derrière elle une ferme à laquelle elle met le feu et deux cadavres qui brûleront dedans. Il n’y aura plus que vingt-six familles noires dans la Lucerne Valley. C’est vers le Montana que la jeune femme se dirige, décidée à profiter de l’Homestead Act de 1862 (révisé en 1912) qui permettait à toute personne, quelles que soient ses caractéristiques, de revendiquer la propriété d’un terrain de 130 hectares qu’elle ...

Utopiales 2023 : more than ever

Les Utopiales 2023, c'est fini.

Plus de 140000 participants, plus de 100 intervenants, 120 conférences, 314 séances de dédicace, 10 expos, 85 séances de cinéma. Et les jeux. Et la plus grande librairie SF of the world.


On y a vu les amis, nombreux. Toujours pour trop peu de temps. On y a bu des coups au Bar de Mme Spock. On y a même parlé, un peu, avec les Quarante-Deux.

On y a assisté à des conférences de grande qualité (parlons Tristan Garcia ou Chen Qiufan entre autres). Et on y a croisé la flamboyance de la presse Imaginaire.

On y a vu Kim Stanley Robinson, venu présenter Le Ministère du Futur, un vrai livre d'Honnête Homme, et Nicolas Martin, et aussi Kim Stanley Robinson avec Nicolas Martin.

On y a parlé avec grand plaisir aux deux ladys sombres, Mariana Enriquez et Morgane Caussarieu.

On y a remis le trophée du PSF 2023 aux sympathiques éditeurs du Pays sans Lune.

On y a félicité Audrey Pleynet pour le Prix Utopiales que lui a valu sa novella Rossignol.

On a surtout réussi à prendre le même train que Pascal Godbillon et à pourtant arriver à l'heure à destination.

Commentaires

MiSs DeViL a dit…
Ca a l'air top, j'espère pouvoir m'y rendre un jour !