L'arbre vient - Munir Hachemi

Munir Hachemi est un auteur espagnol qui arrive aujourd'hui en France avec son roman L'arbre vient publié chez Christian Bourgois. Salto en dit qu'il « déracine les conventions littéraires ». Phrase creuse idéal-typique ou saillie drolatique. Quant à Christian Bourgois, il parle d'une littérature nécessaire. Diable ! Aussi nécessaire que respirer, manger ou boire ? Qu'en est-il réellement ? Futur indéterminé, sur un monde qui l'est tout autant. Les Mulaï sont un peuple à l'effectif faible qui vit chichement sur un monde qui n'est pas le sien. Descendants de l'expédition Futur, qui a un jour quitté la Terre pour une autre planète, leurs ancêtres y ont été oubliés avant qu'eux-mêmes ne soient redécouverts à l'occasion d'une communication radio inattendue. Sur le monde des Mulaï, on vit dans un cercle d'une centaine de kilomètres, protégé des froids polaires extérieurs par, sans doute, un système imparfait de contrôle climatique – à l...

Au déclin de Halley - Michael McDowell


Sache, lecteur, que Monsieur Toussaint Louverture, offre encore une nouvelle numérique de Michael 'Blackwater' McDowell. Qu'il en soit remercié dans cette vie et les suivantes !


Ecrite en 1987 et publiée dans différentes anthologies américaines, Au déclin de Halley est parue en France en 1989 dans une traduction de Patrick Marcel aux éditions Greco. C'est cette traduction, révisée, que MTL propose aujourd'hui aux lecteurs qui oseront cliquer avant le 20 juillet.
Sans spoiler je peux te dire, lecteur, que McDowell nous livre ici un secret des mieux gardés. A travers les faits et gestes de monsieur Farley, une sorte de voyageur de commerce arpentant les Etats-Unis, l'auteur nous révèle comment peuvent vivre, survivre et agir les parasites violents qui infestent la face obscure des sociétés.
A la fois très violent et totalement matter-of-factness, Au déclin de Halley t'évoquera, lecteur, autant No Country for Old Men que L'homme-dé, sans oublier l'épisode Les Mobiles du crime dans la saison 3 de la série Alfred Hitchcock présente. Le tout est aussi glaçant que drôle, et aurait été tout aussi réussi sans la révélation finale qui, si elle explique et d'une certaine façon rassure, n'apporte pas grand chose d'utile. Ici c'est le voyage plus que la destination qui compte. C'est le voyage qu'il convient apprécier.

Au déclin de Halley, Michael McDowell

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