Les Chrysalides - John Wyndham

Futur indéterminé, région du Labrador. Une guerre atomique s'est produite, qui a anéanti une bonne partie de l'humanité. Cette ère des Tribulations est maintenant loin derrière et, depuis, les communautés humaines se sont reconstruites comme elles le pouvaient. Notamment sur un mode ultra-religieux. Dans la nation où vit David Strorm, le héros des Chrysalides , le niveau technique est grosso modo celui du XVIIIe siècle. On y travaille à la ferme, on y va à l'office, et surtout on y craint Dieu – au sens figuré du terme certes, mais aussi au sens propre lorsque Dieu est représenté par ses dévots et son administration autoproclamée sur Terre. En effet, dans la nation où vit David Strorm, on est convaincu que Dieu a puni les Anciens pour leur orgueil, et qu'il est indispensable, pour Lui être agréable, de respecter l'Image, autrement dit d'être, pour chaque être vivant, strictement conforme aux définitions écrites de l'espèce. Dans la nation qu'habite David...

Au déclin de Halley - Michael McDowell


Sache, lecteur, que Monsieur Toussaint Louverture, offre encore une nouvelle numérique de Michael 'Blackwater' McDowell. Qu'il en soit remercié dans cette vie et les suivantes !


Ecrite en 1987 et publiée dans différentes anthologies américaines, Au déclin de Halley est parue en France en 1989 dans une traduction de Patrick Marcel aux éditions Greco. C'est cette traduction, révisée, que MTL propose aujourd'hui aux lecteurs qui oseront cliquer avant le 20 juillet.
Sans spoiler je peux te dire, lecteur, que McDowell nous livre ici un secret des mieux gardés. A travers les faits et gestes de monsieur Farley, une sorte de voyageur de commerce arpentant les Etats-Unis, l'auteur nous révèle comment peuvent vivre, survivre et agir les parasites violents qui infestent la face obscure des sociétés.
A la fois très violent et totalement matter-of-factness, Au déclin de Halley t'évoquera, lecteur, autant No Country for Old Men que L'homme-dé, sans oublier l'épisode Les Mobiles du crime dans la saison 3 de la série Alfred Hitchcock présente. Le tout est aussi glaçant que drôle, et aurait été tout aussi réussi sans la révélation finale qui, si elle explique et d'une certaine façon rassure, n'apporte pas grand chose d'utile. Ici c'est le voyage plus que la destination qui compte. C'est le voyage qu'il convient apprécier.

Au déclin de Halley, Michael McDowell

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