Harmattan Season - Tochi Onyebuchi

Afrique, lieu indéterminé (ayant connu la colonisation française) , date indéterminée (sans doute vers le début du XXe siècle) . L'harmattan est un vent (de sable) qui souffle principalement à certaines saisons. Les saisons d'harmattan, propices aux tempêtes de sable, sont (le jour) très chaudes et sèches, provoquant troubles physiques et psychiques chez ceux qui le ressentent. Dans Harmattan Season , un personnage compare la présence française à un harmattan qui ne connaitrait pas de fin. Boubacar est un enquêteur privé. Il gagne d'habitude sa vie en retrouvant ceux qui ont disparu, par choix ou contre leur gré. Il le fait en naviguant entre les deux communautés du pays où il vit : les dugu (qui sont les autochtones) et les diéman (les blancs) . Mais depuis plusieurs mois les affaires vont mal, les dettes s'accumulent, et il est vraiment dans la dèche. Voilà qu'un soir une jeune femme visiblement blessée frappe frénétiquement à sa porte et entre dans son bureau...

Au déclin de Halley - Michael McDowell


Sache, lecteur, que Monsieur Toussaint Louverture, offre encore une nouvelle numérique de Michael 'Blackwater' McDowell. Qu'il en soit remercié dans cette vie et les suivantes !


Ecrite en 1987 et publiée dans différentes anthologies américaines, Au déclin de Halley est parue en France en 1989 dans une traduction de Patrick Marcel aux éditions Greco. C'est cette traduction, révisée, que MTL propose aujourd'hui aux lecteurs qui oseront cliquer avant le 20 juillet.
Sans spoiler je peux te dire, lecteur, que McDowell nous livre ici un secret des mieux gardés. A travers les faits et gestes de monsieur Farley, une sorte de voyageur de commerce arpentant les Etats-Unis, l'auteur nous révèle comment peuvent vivre, survivre et agir les parasites violents qui infestent la face obscure des sociétés.
A la fois très violent et totalement matter-of-factness, Au déclin de Halley t'évoquera, lecteur, autant No Country for Old Men que L'homme-dé, sans oublier l'épisode Les Mobiles du crime dans la saison 3 de la série Alfred Hitchcock présente. Le tout est aussi glaçant que drôle, et aurait été tout aussi réussi sans la révélation finale qui, si elle explique et d'une certaine façon rassure, n'apporte pas grand chose d'utile. Ici c'est le voyage plus que la destination qui compte. C'est le voyage qu'il convient apprécier.

Au déclin de Halley, Michael McDowell

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