Le Test de Rungholt - Laurent Genefort

  Le Test de Rungholt  est le dernier roman à paraitre de Laurent Genefort. Il ne m'a hélas pas convaincu. On dira que, pour moi, il n'a pas passé le test. Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 122, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…). Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout : L’humanité est sur le point d’entrer dans la Mosaïque, une vaste communauté extraterrestre. Pour cela, un test de cohabitation est nécessaire et c’est Rungholt, une ville européenne, qui a été sélectionnée pour une période probatoire de vingt ans, pendant laquelle elle servira d’avant-poste. Alors des milliers d’espèces différentes débarquent. Ingrid Belloc, médecin légiste, est chargée d’aider l’inspecteur en chef Mendoza à résoudre les crimes liés aux visiteurs d’outre-Terre. Chaque corps à autopsier se révèle un nouveau monde à explorer, mais aussi une énigme redoutable. Le duo...

Au déclin de Halley - Michael McDowell


Sache, lecteur, que Monsieur Toussaint Louverture, offre encore une nouvelle numérique de Michael 'Blackwater' McDowell. Qu'il en soit remercié dans cette vie et les suivantes !


Ecrite en 1987 et publiée dans différentes anthologies américaines, Au déclin de Halley est parue en France en 1989 dans une traduction de Patrick Marcel aux éditions Greco. C'est cette traduction, révisée, que MTL propose aujourd'hui aux lecteurs qui oseront cliquer avant le 20 juillet.
Sans spoiler je peux te dire, lecteur, que McDowell nous livre ici un secret des mieux gardés. A travers les faits et gestes de monsieur Farley, une sorte de voyageur de commerce arpentant les Etats-Unis, l'auteur nous révèle comment peuvent vivre, survivre et agir les parasites violents qui infestent la face obscure des sociétés.
A la fois très violent et totalement matter-of-factness, Au déclin de Halley t'évoquera, lecteur, autant No Country for Old Men que L'homme-dé, sans oublier l'épisode Les Mobiles du crime dans la saison 3 de la série Alfred Hitchcock présente. Le tout est aussi glaçant que drôle, et aurait été tout aussi réussi sans la révélation finale qui, si elle explique et d'une certaine façon rassure, n'apporte pas grand chose d'utile. Ici c'est le voyage plus que la destination qui compte. C'est le voyage qu'il convient apprécier.

Au déclin de Halley, Michael McDowell

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