La Cité des marches - Robert Jackson Bennett

Bulikov, la capitale du Continent. Autrefois une ville grande et puissante, le centre du monde. Aujourd’hui une ville conquise, en partie détruite. Rome après Alaric. Kind of. Dans le monde de La Cité des marches , dernier roman traduit en français de Robert Jackson Bennett et premier volume de le trilogie des Cités divines , il y a le Continent et le reste – ce centre-périphérie théorisé au XIV siècle par le grand historien arabe Ibn Khaldoun . Et, comme dans l’analyse de ce dernier, la périphérie a fini par conquérir le centre, en l’occurrence le Continent ; rien d’étonnant, ce n’est qu’à la périphérie que résident la force et la détermination nécessaires à la guerre. Concrètement, c’est une révolte conduite avec succès il y a plusieurs décennies par le Kaj qui a abattu l’empire continental et ses dieux. La chute des uns entrainant celle de l'autre. Car tu dois le savoir, lecteur, le pouvoir sans égal du Continent était le fruit des « miracles » de ses six dieux, incarnés dans le

Paolo Tortonese - "Réécriture, lecture, censure"


Une fois n'est pas coutume je vais ici me taire et me contenter de relayer la parole d'un autre, celle de Paolo Tortonese, écrivain et professeur HDR à Paris 3.

Pour éviter tout malentendu sur le droit d'auteur je ne copie pas ici le texte brillant de Tortonese mais vous invite à aller le lire en cliquant sur ce lien. Enjoy !

Commentaires

Olivier Chipiron a dit…
J'ai plutôt tendance à m'exaspérer des angoisses souvent outrées que provoque le fûmeux "wokisme". Je m'attendais à grommeler une fois encore mais le fait est qu'en effet ce texte est très pertinent. (Je me serais passé de la caution psychanalytique mais c'est une marotte plutôt qu'un argument).
Gromovar a dit…
Il est très bien argumenté en effet.
La psychanalyse est presque un détail ;)