La grande muraille de Mars - Alastair Reynolds

La grande Muraille de Mars est la version française du méga recueil d’Alastair Reynolds intitulé en VO  Beyond the Aquila Rift . Dans des traductions de Pierre-Paul Durastanti, Laurent Queyssi et Florence Dolisi, ce sont pas moins de 16 textes (2 de moins que dans la VO) qui s’étalent sur 640 pages. Au fil de ces milliers de signes c’est l’avenir imaginé par Alastair Reynolds qui se dévoile aux yeux ébahis du lecteur amoureux de SF. Car c’est bien de SF qu’il s’agit ici. Toujours. Même quand ça peut ressembler à autre chose. Certains de ces textes appartiennent au Cycle des Inhibiteurs , ce cycle bien connu de notre club qui raconte l’histoire future d’une humanité spatiopérégrine et divergente dont les différentes branches, souvent en conflit armé, se distinguent par leur degré de fusion avec les machines. C’est le cas notamment des deux premiers, La grande muraille de Mars et Zéphyr qui racontent, de transhumanisme en tentative de génocide, les débuts de la divergence et les ...

L'Effet Coccinelle - Yann Bécu


"L'Effet Coccinelle" est le deuxième roman de Yann Bécu, après Les Bras de Morphée.
Aussi barré que son prédécesseur, il est néanmoins très différent. Si vous avez aimé le 1, vous devez lire le 2, et si vous n'avez pas lu le 1, il faut lire les 2.

Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 104, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).

Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout :

Le lancement de l'Homo Sapiens, c'était une idée pourrie. Génétiquement trop instable. Le service Créa avait prévenu dès le début. Ils préféraient de loin le projet Bonobo. Question score de paix, une vraie promenade ! Bonobo Sapiens, ça aurait signifié la résolution du moindre conflit par le sexe… Chantier pépère, en somme. Tu parles ! Les boss du 33e étage n'avaient rien voulu entendre. L'Homo Sapiens c'était parfait pour eux : audacieux, vendeur, et tellement sexy sur le papier. Sur le papier, peut-être, mais sur le Terrain… Parce que nous autres on est les techniciens, les larbins de la création… « Les Boueux », comme ils disent en haut lieu. Siècle après siècle on patauge dans ces eaux crapoteuses. Et chaque fois qu'on prend possession d'un corps ici-bas, on en paie le prix : coups de chaud, coups de froid, coups de pompe, coups de blues, coups de foudre, toute la chimie humaine s'impose à nous… Alors forcément, il arrive qu'on gaffe. Or notre récente bourde risque de coûter cher. Si on ne la rattrape pas très vite, l'humanité va droit dans le mur… Adieu, triple A. Adieu, Homo Sapiens. Et bonjour les sanctions. Avec L'Effet Coccinelle, Yann Bécu développe une idée vertigineuse… Si une « preuve divine » était publiée, aussi éblouissante soit-elle, il resterait tout de même une question potentiellement explosive : quelle branche de quelle religion a misé sur le bon cheval ?

Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :



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