Cullen Bunn - Bones of our stars, Blood of our world

Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !

Les (des) lauréats du GPI 2021


Après les nominations, les lauréats. Le jury du GPI c'est Flash.


Roman francophone

Le Sanctuaire de Laurine Roux (Le Sonneur)


Nouvelle étrangère

La Fabrique des lendemains (recueil) de Rich Larson (Le Bélial’ & Quarante-Deux)


Voilà pour l'essentiel.


Un conseil pour la route, n'oubliez de lire aussi

Images de la fin du monde de Christophe Siébert (Au diable vauvert)


Et concernant les romans étrangers, je préfère ne pas commenter.

Commentaires

Baroona a dit…
"Et concernant les romans étrangers, je préfère ne pas commenter" : même pas, discrètement, ici en commentaire ? 😇
Gromovar a dit…
Le silence est suffisant.
Christophe Siébert a dit…
Woaa, merci Gromovar ! Coeur avec les microparticules.