L'Amulette - Michael McDowell

L’Amulette est le dernier roman de Michael McDowell publié par Monsieur Toussaint Louverture. Encore une fois c’est un beau livre, encore une fois vendu (si on le commande sur le site) avec de jolis goodies réalisés avec amour par l’éditeur. Alabama, 1960, dans la petite ville de Pine Cone, près de Fort Rucca. C’est la guerre du Vietnam et des soldats sont formés pour être envoyés en Asie du Sud-Est (étrangement, McDowell semble suggérer un draft alors qu’il semble que ce système n’ait pas été utilisé aussi tôt, à voir) . Parmi les soldats s'entrainant à Fort Rucca, il y a Dean Howell, un jeune homme assez peu sympathique de Pine Cone, qui a cherché à ne pas être incorporé. Comme le reste des habitants de la ville, Dean a tenté de se faire embaucher à l’usine de fusils de Pine Cone pour devenir non sélectionnable, mais ça n’a pas pu se faire. Seule sa femme Sarah a été recrutée, sur un poste pour femme, différent de ceux auxquels Dean aurait pu prétendre. Le jeune homme est donc ...

Shi tome 4 Vengeance - Zidrou - Homs


Capturés par l’infâme Lord Kurb, Jennifer, Kita, et leur sensei, ne doivent leur survie et leur liberté qu'à l'intervention opportune des démons dont ils sont les porteurs et gardiens.
Recherchés, mis à prix, ils doivent alors s'allier au sympathique autant qu’émouvant Dead End's Gang, le groupe d'enfants des rues qui les avait déjà aidés.
Leur objectif, « Renverser l'empire ». Leur premier pas : ruines la tentative victorienne de reconquête des Amériques.

Courage, habileté, ruse, seront grandement nécessaires, mais il faudra y ajouter le talent d'utiliser ses larmes pour nourrir le démon, et de puiser pour cela dans une souffrance nourrie d'iniquités et de deuils. Les deux jeunes femmes en ont à revendre ; le racisme, les inégalités, et les conventions de l'époque – les pires abjections se passent derrière les élégantes façades de la bourgeoisie londonienne –  ne laissaient guère de place à la moindre bienveillance.

Et c'est en s'attaquant à la reine Victoria elle-même – et à ses projets de reconquête – que les deux femmes et leur sensei entament, à l'occasion d'un attentat percutant, une marche qui doit les mener à l'assouvissement de leur vengeance.

Ce tome 4 de la série Shi, intitulé "Victoire(car c'est d'une première Victoire – sur Victoria – qu'il s'agit) est aussi joliment dessiné que ses prédécesseurs. Il contient, comme eux, sa part d'aventures trépidantes, de descriptions dickensiennes de la société victorienne, de mystères mystiques, de torts à redresser, d'innocentes victimes, et de salopards à haïr. Il contient donc – malgré un petit coup de mou, dû sans doute à la levée maintenant réalisée des zones d'ombre – ce qui constituaient les points forts des tomes précédents. Et c'est, nous dit-on, la fin du cycle 1.

Là, je suis moins laudatif.
En effet, si une sorte de fin est proposée par le volume, rien n'est véritablement réglé sur le plan des événements ni résolu en terme d'informations. Quid du destin de Jennifer ? Quid des liens avec le présent (disparu de ce tome) ? Quid de cette fille/descendante à qui l'histoire est racontée en off ? Mystère.

Il faudra donc poursuivre avec le second cycle si on veut savoir – ou arrêter sur cette demi-conclusion qui ne conclut ne définitive pas grand chose.

Shi t4, Victoire, Zidrou, Homs

Commentaires