The Dagger in Vichy - Alastair Reynolds

France, non loin de Bourges, autour du ??? Autour de quel siècle au fait ? C’est une bonne question. Car si dès le début de The Dagger in Vichy nous marchons dans les traces d’une troupe de théâtre itinérante comme il y en avait tant entre Moyen-Age et Renaissance, des indices transparents nous disent vite (à nous, peuple de la SF) que l’époque n’est pas celle que nous croyions au départ. Nous comprenons vite que Maître Guillaume, le dramaturge, Maître Bernard, le soldat, et le reste de la troupe, y compris celui qui nous narre l’histoire tragique et navrante de la petite équipe, vivent en des temps qui suivent les nôtres, après maints désastres et tribulations (décidément l’un de mes mots préférés de la langue française) , alors que barbarie et sauvagerie ont repris possession du monde comme elles le firent après la chute de l’Empire romain. Caprice des temps, il y a dans la France du texte un Imperator qui siège à Avignon, comme le firent les papes en d’autres temps. Époque incerta...

Jardins de poussière - Ken Liu


"Jardins de poussière" est un recueil inédit de Ken Liu, publié en VF au Bélial grâce aux efforts conjugués de Pierre-Paul Durastanti et des Quarante-Deux.

On y retrouve le talent et les thèmes caractéristiques de l'auteur, qu'on avait déjà pu apprécier en français avec La ménagerie de papier ou L'homme qui mit fin à l'histoire, entre autres.

Je ne peux en dire plus car ma chronique sera dans le Bifrost n° 97, et elle ne reviendra ici qu’un an après la sortie de la revue (c’est à dire, pfff…).
Je peux au moins donner le résumé de la couv’ car celui-ci est disponible partout :

« Les yeux fermés, j'imagine les photons rebondissant entre les particules de poussière. J'imagine leurs chemins sinueux le long du dédale de surfaces vives, les pièges, les impasses, les culs-de-sac, les chausse-trappes. J'imagine Cigale qui accomplit sa rotation sous les étoiles, modifiant l'angle des rayons du soleil sur les panneaux. J'imagine les couleurs, changeantes, chatoyantes. Une nouvelle façon de voir… »
Né en 1976 à Lanzhou, en Chine, avant d'émigrer aux États-Unis à l'âge de onze ans, Ken Liu est titulaire d'un doctorat en droit (Harvard). On doit à ses activités de traducteur l'éclosion de la science-fiction chinoise aux yeux du monde. En tant qu'auteur, il dynamite la littérature de genres américaines — science-fiction comme fantasy – depuis une quinzaine d'années, collectionnant distinctions et prix littéraires, dont le Hugo, le Nebula et le World Fantasy pour la seule « La Ménagerie de papier », ce qui demeure unique à ce jour. Le recueil éponyme, paru aux éditions du Bélial', est par ailleurs lauréat du Grand Prix de l'Imaginaire, tandis que le court roman L'Homme qui mit fin à l'histoire a achevé de le révéler au grand public. Jardins de poussière est son deuxième recueil à voir le jour en français. Sans équivalent en langue anglaise, réunissant vingt-cinq récits pour l'essentiel inédits, il célèbre un talent majeur et singulier à son sommet — un phénomène.

Voila. Rien de plus. Sinon voici ce qui m'attend :

Commentaires

Elhyandra a dit…
Je n'ai toujours pas lu cet auteur, il faut commencer par lequel si on veut débuter avec ?
Gromovar a dit…
La ménagerie de papier sans la moindre hésitation.