Horizons obliques - Richard Blake

Sortie demain de Horizons obliques , un one-shot SF de Richard Blake. Il y a des années que Jacob et Elena Armlen se sont perdus dans une dimension parallèle qu'ils tentaient de cartographier. Depuis aussi longtemps Adley, leur fille, veut les retrouver. Après un long entrainement elle part donc en quête de parents depuis trop longtemps absents, à travers des mondes incroyables, avec l'aide de ses grands-parents, d'un impressionnant appareillage technologique de voyage transdimensionnel, de ses dons de prescience, et d'un robot humanoïde nommé Staden. Si le scénario, plutôt contemplatif, pourra désarçonner certains lecteurs, on ne peut qu'être impressionné par la beauté envoutante des planches réalisées intégralement par un auteur qui est peintre avant d'être bédéaste (et dont c'est le premier album) . Dès la première page représentant un rêve d'Adley portant un ours polaire sur son dos on est saisi par le style et la qualité graphique de l'album. L&

The Guile - Ian McDonald


"The Guile" est une courte nouvelle de Ian McDonald téléchargeable chez les bonnes gens de Tor.

McDonald y raconte une histoire amusante de magicien sur le retour qui réussit à embrouiller une IA de surveillance de casino jusqu'à l'arnaquer dans les grandes largeurs.

On y voit comment les IA remplacent ou managent les humains dans des domaines de plus en plus nombreux. On y voit comment le système s'en accommode plus que bien si ça augmente les profits. Mais on y voit aussi comment le dernier coup reste à l'humain s'il parvient à opposer sa ruse à la force brute de l'IA. C'est ce qui permet à la petite bande de losers formée par Jack, le magicien en perte de vitesse, et ses potes du trailer park de rouler REMI, l'IA, dans la farine. Un exploit peut-être accessible seulement à un magicien de close-up comme celui du récit, un maître de la diversion d'attention à l'instar de McDonald qui envoie le lecteur dans une fausse direction avant de révéler le pot aux roses à la fin seulement.

Guile and panache :
“In my theory,” Jack said without losing a beat—he knows how to work an audience—“every effect has two elements, the guile and the panache. The panache is all the showmanship, the patter, the props, the dressing. The panache is how you sell the effect. But the trick, the magic: That’s the guile. The panache is there to hide the guile. People see the panache and miss the guile. Remi doesn’t see the panache and nails the guile. Every time. I do the purest magic there is, and he sees the guile. Every time. He’s probably lip-reading this right now. Read this, then, Remi. There has to be an effect, somewhere, that an artificial intelligence can’t see.”

Un texte amusant et original dans l'oeuvre de McDonald. Et pour moi qui connais, bien et de près, la magie, un texte bien vu par quelqu'un qui s'intéresse visiblement à cet art.

The Guile, Ian McDonald

Commentaires

A. a dit…
Personnellement, j'ai trouvé la chute un peu décevante et simpliste. Mais peut-être était-ce tout l'objet de la nouvelle, et que je manque de subtilité ?
Gromovar a dit…
C'est pas le texte du siècle mais c'est agréable à lire j'ai trouvé. Et je n'avais pas vu venir le vrai twist, mais peut-être suis-je naïf.