JLA : Crise d'identité - Meltzer - Morales

Tu sais sans doute, lecteur, que si j'ai lu les comics Marvel passionnément pendant des années, j'ai toujours été beaucoup plus circonspects sur les productions DC. Question de goût. Ce qui ne m'empêche pas d'y jeter de temps en temps un œil (et un gros si on pense à la saga Sandman). Nouvelle preuve ici avec la lecture de Justice League : Crise d'identité . Sue Dibny, la femme de Ralph Dibny – le super-héros plus connu sous le nom d' Extensiman – a été assassinée. Pas le super-héros le plus puissant de la team, Extensiman est réserviste de la JLA. Il est aussi l'un des premiers supes DC a avoir révélé son identité secrète. Ralph et Sue forment un petit couple simple et plaisant, aimés de tous tant à la JLA que dans leur entourage normal. Pas des monstres du calibre de Superman ou Batman, pas des stars telles que Flash ou Green Lantern. Ils sont simplement un super-héros de deuxième division et sa femme, unis à la vie à la mort et fidèles à leurs amis de l

Hypnoterrorisme


Bedlam TPB 2. Suite de la série. Episodes 7 à 11.

Madder Red est toujours en quête de rédemption et il collabore donc de manière régulière avec la police. Le lecteur suit une nouvelle enquête dans laquelle un mystérieux et terrifiant inconnu programme des citoyens lambda pour commettre meurtres et suicides, et, parallèlement, plonge de nouveau dans le passé atrocement sanglant de Madder Red (et incidemment du First, le vigilante local).

Madder y évolue, s’installant progressivement dans son rôle de « consultant », mais sa sérénité péniblement acquise est mise à mal par un ennemi qui semble trop bien le connaître.

On y découvre aussi l’identité secrète du First et on y côtoie les allées du pouvoir municipal à Bedlam, avec ses coups tordus et ses ambitions affichées.

On y est atterré par l’ampleur des menaces qui pèsent sur la ville et l’hubris des criminels qui l’agressent.

Après le choc du tome 1, ce volume passe plus facilement, mais la série est toujours dure, montrant sans la moindre concession à la bienséance une folie meurtrière à l’œuvre. Sans oublier, de-ci de-là, une pointe d’ironie caustique bien agréable.

Au dessin, Browne a remplacé Rossmo. Le graphisme en a pâti imho, passant « d’adapté à la folie de la situation » à « simplement pas bien beau ». Qu’importe c’est l’histoire et sa narration qui comptent ici, et elles parviennent à faire monter haut le niveau de tension.

Bedlam TPB 2, Spencer, Browne, Irving

Commentaires

Anonyme a dit…
Tiberix : Je ne sais pas si tu as indiqué que la série était un horrible twist de Batman vs. le Joker. C'est d'autant plus le cas sur le T2.
Gromovar a dit…
Je ne voulais pas spoiler ;)
Anonyme a dit…
Tiberix : Tout est un peu Batman et le Joker en fait. Tiens d'ailleurs, je ne sais pas si tu as eu Joseph Campbell sur ta pile ?
Gromovar a dit…
Non mais le monomythe est utilisé dans We are all completely fine. Je pense que ce petit roman te plairait.