When We Were Real - Daryl Gregory

Ici et maintenant. Quoique... Bienvenue à bord du bus de Canterbury Trail Tours. Il va vous emmener d'une côte à l'autre à la rencontre des Impossibles d’Amérique du Nord, les sept « merveilles » physiquement impossibles et pourtant absolument présentes apparues il y a sept ans en même temps que la révélation qui a bouleversé l’humanité : Vous vivez dans une simulation. Ni plus ni moins. Aucun détail ni explication. Juste deux preuves : un rappel visuel hebdomadaire pour chaque personne vivant sur Terre, et des artefacts surgis du néant et défiant aux yeux de tous les lois de la physique, les Impossibles. Dans le bus se trouvent 19 personnes : la conductrice et la guide, bien sûr, et les 17 touristes qui ont payé pour visiter des attractions dont l'attrait s'est effiloché au cours du temps. Car, en effet, passé le choc initial, passé les divorces, les meurtres, les suicides, les émeutes, les coups d'état, les dérives autoritaires, les catatonies et les bouffées déli...

La belle et la bête


Juste un mot sur le TPB 3 des All new X-Men, intitulé "Out of their depth". Le contexte, vous le connaissez.

L’histoire continue ; les effets du voyage temporel ne cessent d’altérer la vie des premiers X-Men et de poser problème aux contemporains. Warren Worthington choisit sa voie propre, à l’écart du reste de l’équipe. Scott Summers est toujours dans le noir quand à ce qu’il doit ou peut faire ; il a néanmoins la joie d’une belle scène de « retrouvailles » avec son frère Alex, devenu adulte. La situation de Jean Grey reste, psychologiquement, très délicate. Au point peut-être qu’elle change par anticipation l’un des choix fondamentaux de son existence ; advienne que pourra. Bobby Drake jeune fait du Bobby Drake jeune.

Le récit progresse, même si ce n’est pas très vite. Cyclope et ses alliés sont toujours recherchés en vain. Mystique abat ses cartes. La communauté des mutants ne sait toujours pas comment gérer cette crise inédite. Il y a enfin quelques belles scènes de combat dans ce TPB auquel on pourra reprocher deux choses. D’une part, une nouvelle incursion de l’équipe mixte des Uncanny Avengers dont les apparitions, le plus souvent peu productives, donnent le sentiment de n’être que des tentatives de product placement. D’autre part, le dessin abracadabrantesque du dernier épisode, « œuvre » de Lafuente dont je ne comprends pas ce qu’il veut exprimer par ce graphisme régressif (et c’est d’autant plus dommage que cet épisode est important). Une chose est sûre en tout cas, quand je veux lire un livre pour enfant, j’achète Petit Ours - en version plastique comme ça je peux même l’emmener dans mon bain - et pas les X-Men.

All new X-Men t2, Out of their depth, Bendis, Immonen, et malheureusement Lafuente

Commentaires

Elessar a dit…
Rho le vilain, c'est pourtant chouette Lafuente :D
J'aime beaucoup son trait et ses personnage adolescent.
Mais je dois avouer que ça collait mieux sur Ultimate Spiderman.
Gromovar a dit…
Oui ou sur Dora reboot ;)
Xapur a dit…
Le passage Uncanny Avengers sert surtout à faire se retrouver les frères Summers, en effet.
Quant à Lafuente, il sert de remplaçant à Immonen, mais ne t'inquiète pas, il ne reste pas ;)
Gromovar a dit…
Lafuente : Tant mieux.

Pour Uncanny, tu as raison, mais ils se radinaient aussi dans le précédent. On verra.
Escrocgriffe a dit…
"Une chose est sûre en tout cas, quand je veux lire un livre pour enfant, j’achète Petit Ours - en version plastique comme ça je peux même l’emmener dans mon bain - et pas les X-Men »

Hahaha ! Comme ça c’est dit !