Watership Down - Adams - Sturm - Sutphin

En 1972 sortait Watership Down , le premier roman de Richard Adams. 50 millions de lecteurs plus tard, une adaptation BD du roman est réalisée par James Sturm, avec Joe Sutphin aux pinceaux. Nanti du Eisner Award 2024 de la meilleure adaptation, Watership Down est maintenant traduit et publié en France par nul autre que l'inimitable Monsieur Toussaint Louverture. Dans un ouvrage de la qualité habituelle de l'éditeur girondin, le lecteur retrouvera le récit qui a charmé tant de lecteurs depuis 50 ans. Pour en dire quelques mots, il s'agit de l'histoire d'un groupe de lapins partis à la recherche d'une vie meilleure dans une société qu'ils devront d'abord créer eux-mêmes. Des lapins qui quittent la garenne paisible mais inégalitaire à laquelle ils appartiennent pour chercher un nouveau havre, loin d'une menace humaine imminente à laquelle leurs congénères ne veulent pas croire. C'est l'histoire de Hazel, qui deviendra le héros et le leader des...

La belle et la bête


Juste un mot sur le TPB 3 des All new X-Men, intitulé "Out of their depth". Le contexte, vous le connaissez.

L’histoire continue ; les effets du voyage temporel ne cessent d’altérer la vie des premiers X-Men et de poser problème aux contemporains. Warren Worthington choisit sa voie propre, à l’écart du reste de l’équipe. Scott Summers est toujours dans le noir quand à ce qu’il doit ou peut faire ; il a néanmoins la joie d’une belle scène de « retrouvailles » avec son frère Alex, devenu adulte. La situation de Jean Grey reste, psychologiquement, très délicate. Au point peut-être qu’elle change par anticipation l’un des choix fondamentaux de son existence ; advienne que pourra. Bobby Drake jeune fait du Bobby Drake jeune.

Le récit progresse, même si ce n’est pas très vite. Cyclope et ses alliés sont toujours recherchés en vain. Mystique abat ses cartes. La communauté des mutants ne sait toujours pas comment gérer cette crise inédite. Il y a enfin quelques belles scènes de combat dans ce TPB auquel on pourra reprocher deux choses. D’une part, une nouvelle incursion de l’équipe mixte des Uncanny Avengers dont les apparitions, le plus souvent peu productives, donnent le sentiment de n’être que des tentatives de product placement. D’autre part, le dessin abracadabrantesque du dernier épisode, « œuvre » de Lafuente dont je ne comprends pas ce qu’il veut exprimer par ce graphisme régressif (et c’est d’autant plus dommage que cet épisode est important). Une chose est sûre en tout cas, quand je veux lire un livre pour enfant, j’achète Petit Ours - en version plastique comme ça je peux même l’emmener dans mon bain - et pas les X-Men.

All new X-Men t2, Out of their depth, Bendis, Immonen, et malheureusement Lafuente

Commentaires

Elessar a dit…
Rho le vilain, c'est pourtant chouette Lafuente :D
J'aime beaucoup son trait et ses personnage adolescent.
Mais je dois avouer que ça collait mieux sur Ultimate Spiderman.
Gromovar a dit…
Oui ou sur Dora reboot ;)
Xapur a dit…
Le passage Uncanny Avengers sert surtout à faire se retrouver les frères Summers, en effet.
Quant à Lafuente, il sert de remplaçant à Immonen, mais ne t'inquiète pas, il ne reste pas ;)
Gromovar a dit…
Lafuente : Tant mieux.

Pour Uncanny, tu as raison, mais ils se radinaient aussi dans le précédent. On verra.
Escrocgriffe a dit…
"Une chose est sûre en tout cas, quand je veux lire un livre pour enfant, j’achète Petit Ours - en version plastique comme ça je peux même l’emmener dans mon bain - et pas les X-Men »

Hahaha ! Comme ça c’est dit !