Les Nominés du Prix Planète-SF 2025

Le scrutin pour désigner la short list du Prix Planète SF 2025 est maintenant clos. Les forumeuses et forumeurs ont voté et choisi : Requiem pour les fantômes de Katherine Arden traduit par Jacques Collin (Denoël Lunes d’Encre) Les membres du jury ont voté et choisi : La Cité des lames de Robert Jackson Bennett traduit par Laurent Philibert-Caillat (Albin Michel Imaginaire) Une Valse pour les grotesques de Guillaume Chamanadjian (Aux Forges de Vulcain) Les Champs de la Lune de Catherine Dufour (Robert Laffont Ailleurs & Demain) Autrement dit, A B C D. L’univers est bien organisé. Le jury dispose maintenant de tout l’été pour faire les rattrapages de lecture nécessaires avant une délibération à la rentrée pour décider lequel de ces quatre romans deviendra le Prix Planète-SF 2025.

Qui a peur de la mort, Nnedi Okorafor VF


Le 6 novembre sortira "Qui a peur de la mort", premier roman de Nnedi Okorafor et lauréat du World Fantasy Award 2011. Fin heureuse d'une histoire éditoriale mouvementée.

Le roman avait été chroniqué ici, et Nnedi Okorafor interviewée là.

A quelques jours de la sortie française, j'ai demandé à Nnedi Okorafor de présenter son héroïne au public hexagonal. Elle m'a gentiment envoyé la réponse ci-dessous :

Qui est Onyesonwu ? Que veut-elle ?

Pour pouvoir vraiment dire qui est Onyesonwu, il me semble que je doive d’abord dire où et quand elle est. 

"Qui a peur de la mort ?" se passe dans une Afrique post-apocalyptique, plus précisément au Soudan, dans un avenir où les cultures africaines ont migré, se sont mélangées, renforcées, avant de se décomposer comme cultures, un avenir aussi dans lequel la technologie a atteint à la presque fin de son utilité.
Dans ce coin d’Afrique, durant un incident d’une violence extrême, un enfant est conçu. Sa mère accouchera dans la solitude du désert d’une petite fille en colère qui ne ressemble ni à sa mère, ni à son père. Elle est ewu, c’est à dire qu’elle a l’air d’une esprit du désert, à la peau et aux cheveux drus couleur du sable.

Sa mère la nomme Onyesonwu, un nom qui sonne comme un défi car il signifie « Qui a peur de la mort ? » dans une langue de « l’Ancienne Afrique ». Onyesonwu grandit en paria dans une ville d’exilés, loin de la populeuse Durfa où le pire de la violence et le gros de la richesse cohabitent. Sa volonté, ses actes, sa quête de la vérité et de sa nature profonde, feront d’elle une puissante sorcière habitée d’une vraie haine de l’injustice ainsi que d’un amour puissant de la liberté, parce qu’elle est le produit de l’injustice et se sent, de ce fait, enfermée dans une destinée tragique.

Que veut Onyesonwu ? La vengeance…et l’amour.

Commentaires

Tigger Lilly a dit…
Je me souviens de ta chronique de ce bouquin :p Il fera certainement partie de mes lectures. La couverture est wouhaw.
Gromovar a dit…
Super couverture en effet.
Lhisbei a dit…
Tu es redoutable Gromovar. Le mal incarné pour les killeurs de PAL.
Gromovar a dit…
Je me soigne pourtant.
Lorhkan a dit…
Achat prévu très prochainement. Au pire, aux Utopiales.
Gromovar a dit…
Sera peut-être pas sorti aux Utos.
Escrocgriffe a dit…
Waow, un cadre africain, c’est chouette, ça change des lectures habituelles !
Gromovar a dit…
Dépaysant et régénérant.
Raven a dit…
tentant ! puis cette couv' quoi...