La grande muraille de Mars - Alastair Reynolds

La grande Muraille de Mars est la version française du méga recueil d’Alastair Reynolds intitulé en VO  Beyond the Aquila Rift . Dans des traductions de Pierre-Paul Durastanti, Laurent Queyssi et Florence Dolisi, ce sont pas moins de 16 textes (2 de moins que dans la VO) qui s’étalent sur 640 pages. Au fil de ces milliers de signes c’est l’avenir imaginé par Alastair Reynolds qui se dévoile aux yeux ébahis du lecteur amoureux de SF. Car c’est bien de SF qu’il s’agit ici. Toujours. Même quand ça peut ressembler à autre chose. Certains de ces textes appartiennent au Cycle des Inhibiteurs , ce cycle bien connu de notre club qui raconte l’histoire future d’une humanité spatiopérégrine et divergente dont les différentes branches, souvent en conflit armé, se distinguent par leur degré de fusion avec les machines. C’est le cas notamment des deux premiers, La grande muraille de Mars et Zéphyr qui racontent, de transhumanisme en tentative de génocide, les débuts de la divergence et les ...

Qui a peur de la mort, Nnedi Okorafor VF


Le 6 novembre sortira "Qui a peur de la mort", premier roman de Nnedi Okorafor et lauréat du World Fantasy Award 2011. Fin heureuse d'une histoire éditoriale mouvementée.

Le roman avait été chroniqué ici, et Nnedi Okorafor interviewée là.

A quelques jours de la sortie française, j'ai demandé à Nnedi Okorafor de présenter son héroïne au public hexagonal. Elle m'a gentiment envoyé la réponse ci-dessous :

Qui est Onyesonwu ? Que veut-elle ?

Pour pouvoir vraiment dire qui est Onyesonwu, il me semble que je doive d’abord dire où et quand elle est. 

"Qui a peur de la mort ?" se passe dans une Afrique post-apocalyptique, plus précisément au Soudan, dans un avenir où les cultures africaines ont migré, se sont mélangées, renforcées, avant de se décomposer comme cultures, un avenir aussi dans lequel la technologie a atteint à la presque fin de son utilité.
Dans ce coin d’Afrique, durant un incident d’une violence extrême, un enfant est conçu. Sa mère accouchera dans la solitude du désert d’une petite fille en colère qui ne ressemble ni à sa mère, ni à son père. Elle est ewu, c’est à dire qu’elle a l’air d’une esprit du désert, à la peau et aux cheveux drus couleur du sable.

Sa mère la nomme Onyesonwu, un nom qui sonne comme un défi car il signifie « Qui a peur de la mort ? » dans une langue de « l’Ancienne Afrique ». Onyesonwu grandit en paria dans une ville d’exilés, loin de la populeuse Durfa où le pire de la violence et le gros de la richesse cohabitent. Sa volonté, ses actes, sa quête de la vérité et de sa nature profonde, feront d’elle une puissante sorcière habitée d’une vraie haine de l’injustice ainsi que d’un amour puissant de la liberté, parce qu’elle est le produit de l’injustice et se sent, de ce fait, enfermée dans une destinée tragique.

Que veut Onyesonwu ? La vengeance…et l’amour.

Commentaires

Tigger Lilly a dit…
Je me souviens de ta chronique de ce bouquin :p Il fera certainement partie de mes lectures. La couverture est wouhaw.
Gromovar a dit…
Super couverture en effet.
Lhisbei a dit…
Tu es redoutable Gromovar. Le mal incarné pour les killeurs de PAL.
Gromovar a dit…
Je me soigne pourtant.
Lorhkan a dit…
Achat prévu très prochainement. Au pire, aux Utopiales.
Gromovar a dit…
Sera peut-être pas sorti aux Utos.
Escrocgriffe a dit…
Waow, un cadre africain, c’est chouette, ça change des lectures habituelles !
Gromovar a dit…
Dépaysant et régénérant.
Raven a dit…
tentant ! puis cette couv' quoi...