Cullen Bunn - Bones of our stars, Blood of our world

Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !

Hope you guess my name

Hola peuple ébahi !

Si tu te demandes s'il serait judicieux de te délester de quelques piécettes pour acquérir l'opuscule intitulé "Sympathies for the devil" du diabolique Thomas Day, qui, s'il n'a pas inventé le titre, a au moins écrit ce qui dort entre les couvertures, sache que l'insigne Gromovar en disait déjà beaucoup de bien il y a quelques années (le dit Gromovar jouait encore souvent aux jeux de rôles, ça se sent). Sa chronique est ici. Tu sais ce qui te restes à faire.

Sympathies for the devil, Thomas Day

Commentaires

Efelle a dit…
J'en garde un bon souvenir, il y a un texte exceptionnel dans le lot.
Gromovar a dit…
Yep, "La notion de génocide nécessaire".
A noter que dans quelques années, quand le livre numérique sera correctement établi, ce sera le type de livre qui sera téléchargé avec sa BO pour écoute en direct.

De la bonne série B fort honnête en tout cas, qui me fait souvent penser à Tarantino dans la démarche. Un génial fanboy est souvent préférable à un auteur original mais besogneux...
Gromovar a dit…
Vrai qu'avec la BO, ça aurait de la gueule.