Daredevil Redemption - Hine - Gaydos

Redemption, Alabama. Un enfant du coin est retrouvé tué et mutilé. Après une enquête expéditive le shérif et ses hommes mettent la main sur trois suspects qui font des coupables idéals. Deux garçons et une fille du coin, se disant satanistes tous les trois. Dans le contexte explosif de la mort d’un enfant dans une petite communauté l’affaire est pliée, c’est la chaise électrique qui attend les trois jeunes en dépit de leurs protestations d’innocence. Cette affaire désespérée, pourtant, c’est le brillant Matt Murdoch, plus connu sous le nom de Daredevil, qui la prend en charge en défense de l’accusé principal, sur l’insistance d’une mère sure de l’innocence de son fils. En terrain hostile, l’avocat new-yorkais mettra toute son énergie à disculper son client et à découvrir le vrai coupable. Car, dans une ville où le fanatisme religieux règne et où de sombres secrets obscurcissent la vue, seul l'aveugle qu'il est peut espérer y voir clair. Daredevil Redemption est un one-shot réé

N'y venez pas !


Tome final de la trilogie des "Carnets de Darwin" dont le premier opus laissait présager de bonnes choses. Mauvaise pioche. Le second volume était en-dessous, partant dans des directions divergentes sans rime ni raison, et le troisième ne fait que confirmer l'impression d'une dégradation régulière.
Embarqué dans une histoire emberlificotée et rendue difficilement crédible par les coïncidences indiennes qu'on y trouve (les lecteurs comprendront), le spectateur aura l'impression que l'auteur n'a jamais choisi ce qu'il voulait raconter vraiment, entre satyre sociale, fantastique, enquête, drame psychologique, et que sais-je encore ?
Le dessin pâtit aussi de la baisse de niveau de cette BD. Il est souvent de piètre qualité, hormis quelques beaux gros plans sur des visages. Dès que les cases (trop nombreuses et donc trop petites) montrent une perspective un peu éloignée, visages et corps deviennent quelconques et perdent énormément en précision. Ce qui devrait être dynamique ne l'est jamais vraiment, et le gimmick, apprécié dans le premier tome, qui consiste à utiliser des traits pour suggérer la vitesse finit par être usé jusqu'à la corde.
Les carnets de Darwin, t2 Double Nature, Ocana, Runberg

Commentaires

Guillmot a dit…
J'avoue je n'y croyais pas beaucoup ^^
Gromovar a dit…
J'ai été emporté par mon enthousiasme. Il y a un certain espace-temps auquel je ne résiste pas.