Connexions - Michael Flynn

BLOG EN MODE DÉGRADÉ ON REFERA MIEUX QUAND ON POURRA MIEUX. JUSQUE LÀ, LECTEUR, POUR ENCORE QUELQUES MOMENTS, IL TE FAUDRA ACCEPTER DE ME FAIRE CONFIANCE SUR JUSTE DEUX OU TROIS LIGNES. Sortie demain de Connexions de Michael Flynn. Du bonhomme on avait lu il y a trop longtemps le génial Eifelheim , et depuis plus grand chose. Le Bélial, avec Jean-Daniel Brèque à la trad., corrigent enfin aujourd'hui ce manque avec Connexions , une novella publiée dans la collection UHL. Terre, aujourd'hui. Siddhar Nagkmur « est en train de se poivrer dans un bar minable d'un misérable coin de Chicago. Lui aussi est misérable, et donc assorti à ce coin ». C'est là que Nagkmur va voir à la télévision une « héroïne timide » qui vient de sauver un bébé pris dans un incendie à Manhattan. C'est là qu'il pense la reconnaitre et décide alors de partir de toute urgence à sa rencontre. C'est non loin de là, en chemin vers son véhicule, qu'il croisera un monstre, une « chose » plu

N'y venez pas !


Tome final de la trilogie des "Carnets de Darwin" dont le premier opus laissait présager de bonnes choses. Mauvaise pioche. Le second volume était en-dessous, partant dans des directions divergentes sans rime ni raison, et le troisième ne fait que confirmer l'impression d'une dégradation régulière.
Embarqué dans une histoire emberlificotée et rendue difficilement crédible par les coïncidences indiennes qu'on y trouve (les lecteurs comprendront), le spectateur aura l'impression que l'auteur n'a jamais choisi ce qu'il voulait raconter vraiment, entre satyre sociale, fantastique, enquête, drame psychologique, et que sais-je encore ?
Le dessin pâtit aussi de la baisse de niveau de cette BD. Il est souvent de piètre qualité, hormis quelques beaux gros plans sur des visages. Dès que les cases (trop nombreuses et donc trop petites) montrent une perspective un peu éloignée, visages et corps deviennent quelconques et perdent énormément en précision. Ce qui devrait être dynamique ne l'est jamais vraiment, et le gimmick, apprécié dans le premier tome, qui consiste à utiliser des traits pour suggérer la vitesse finit par être usé jusqu'à la corde.
Les carnets de Darwin, t2 Double Nature, Ocana, Runberg

Commentaires

Guillmot a dit…
J'avoue je n'y croyais pas beaucoup ^^
Gromovar a dit…
J'ai été emporté par mon enthousiasme. Il y a un certain espace-temps auquel je ne résiste pas.