Cave Girls vol 1 - Broadmore - Lanning - Boshier

Grand format d'image pour grand album ;) Cave Girls de Greg Broadmore, assisté d’Andy Lanning et Nick Boshier. Ouch ! Quelle claque ! L’album, monumental par sa taille et son poids, est une succession ininterrompue de planches plus impressionnantes les unes que les autres. Tout commence par un petit morceau de viande que Chemin-Droit, chasseuse préhistorique, donne à un vélociraptor qu’elle appelle ironiquement Gringalet. Un don qui lui sauvera la vie bien plus tard, quand Gringalet aura l’occasion de lui renvoyer l’ascenseur. Wait ! On rembobine. Chasseuse préhistorique et vélociraptor ! On comprend là que ce premier volume de la série Cave Girls se passe dans un monde uchronique, ou fantastique, ou, mieux encore, d’héroïc fantasy. Car s’il y a un âge barbare c’est ici qu’il se trouve, bien plus encore que dans le monde de Conan . Autre différence de taille, la tribu de Chemin-Droit n’est constituée que de femmes et de filles. Aucun homme à l’horizon de ces amazones dont la plus...

N'y venez pas !


Tome final de la trilogie des "Carnets de Darwin" dont le premier opus laissait présager de bonnes choses. Mauvaise pioche. Le second volume était en-dessous, partant dans des directions divergentes sans rime ni raison, et le troisième ne fait que confirmer l'impression d'une dégradation régulière.
Embarqué dans une histoire emberlificotée et rendue difficilement crédible par les coïncidences indiennes qu'on y trouve (les lecteurs comprendront), le spectateur aura l'impression que l'auteur n'a jamais choisi ce qu'il voulait raconter vraiment, entre satyre sociale, fantastique, enquête, drame psychologique, et que sais-je encore ?
Le dessin pâtit aussi de la baisse de niveau de cette BD. Il est souvent de piètre qualité, hormis quelques beaux gros plans sur des visages. Dès que les cases (trop nombreuses et donc trop petites) montrent une perspective un peu éloignée, visages et corps deviennent quelconques et perdent énormément en précision. Ce qui devrait être dynamique ne l'est jamais vraiment, et le gimmick, apprécié dans le premier tome, qui consiste à utiliser des traits pour suggérer la vitesse finit par être usé jusqu'à la corde.
Les carnets de Darwin, t2 Double Nature, Ocana, Runberg

Commentaires

Guillmot a dit…
J'avoue je n'y croyais pas beaucoup ^^
Gromovar a dit…
J'ai été emporté par mon enthousiasme. Il y a un certain espace-temps auquel je ne résiste pas.