Le Monde et vice versa - James Morrow

James Morrow est un auteur américain de romans aussi caustiques qu'irrévérencieux . Après son drolatique Lazare attend , il revient, encore Au Diable Vauvert, avec Le monde et vice versa , traduit par Sara Doke. Ici et maintenant, sans doute. La planète qu'habite Eamon Keen est la nôtre, avec ses inégalités et son réchauffement climatique. Eamon fut longtemps porte-plume pour des politiques de tous bords. Un exemple de ses œuvres : « il travailla à rendre le jeune sénateur d'Ohio, un républicain intelligent et cultivé nommé Dudley Prong, suffisamment rustre et bibliophobe pour être réélu à une large majorité » . Finalement, dégoûté de n'être qu'un mercenaire sans idéologie comme son père avant lui, Keen lâcha tout. Il tente depuis d'écrire un roman de fantasy épistémologique (de la fantasy qui se la pète, comme on en voit hélas tant) et à son grand dépit n'arrive à convaincre aucun éditeur de publier un texte sans doute aussi chiant que pompeux. Un soir de ...

Roboratif


Après 650 pages de Judge Dredd en deux tomes, je fais une légère indigestion de mutants, d'aliens, de mafieux, de vampires, de dinosaures, de bon juges, et de mauvais juges.
Dans ce second volume, il y a essentiellement deux longs récits : la traversée de la Terre Maudite, effectuée par Dredd pour livrer un vaccin à Méga City Two sur la côte Ouest, et la tyrannie de Juge Cal, contre laquelle Dredd va mener la résistance. Ces deux récits sont plutôts meilleurs, car plus développés, que les histoires courtes qu'on trouvait dans le premier tome, mais, je le répète, deux tomes en enfilade, c'est un peu beaucoup. Il va me falloir du citrate de bétaïne.
Judge Dredd, Intégrale t2, Collectif

Commentaires

Guillmot a dit…
Gare à l'indigestion !
Gromovar a dit…
Je vais commencer Who fears death ? de Nnedi Okorafor, pour changer d'ambiance. Du post-apo africain. Normalement, que du bon :)
Eric Nieudan a dit…
J'ai acheté un Best Off en VO l'année dernière, et même si j'ai bien apprécié, j'ai trouvé que ça avait pas mal vieilli, narrativement parlant.

Comme tu le dis, Dredd, c'est mythique, mais c'est lourd.
Gromovar a dit…
Malheureusement, en effet.