Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !
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Commentaires
Entre la peur comme méthode pédagogique d'un coté et la mythologie positiviste de Morin, il me semble qu'il y a une posture plus équilibrée.
L'appel à la peur n'a jamais été d'une quelconque efficacité, au contraire... Tout comme le sermon de l'ami Morin.
@La Mettrie : qualifier Morin de positiviste...c'est assez surprenant!
C'est le côté presque religieux et très peu utilisable politiquement de son discours qui me gonfle toujours. Et sérieusement, je trouve que beaucoup de ses phrases ne dépareraient pas dans la bouche d'un leader religieux.