Horizons obliques - Richard Blake

Sortie demain de Horizons obliques , un one-shot SF de Richard Blake. Il y a des années que Jacob et Elena Armlen se sont perdus dans une dimension parallèle qu'ils tentaient de cartographier. Depuis aussi longtemps Adley, leur fille, veut les retrouver. Après un long entrainement elle part donc en quête de parents depuis trop longtemps absents, à travers des mondes incroyables, avec l'aide de ses grands-parents, d'un impressionnant appareillage technologique de voyage transdimensionnel, de ses dons de prescience, et d'un robot humanoïde nommé Staden. Si le scénario, plutôt contemplatif, pourra désarçonner certains lecteurs, on ne peut qu'être impressionné par la beauté envoutante des planches réalisées intégralement par un auteur qui est peintre avant d'être bédéaste (et dont c'est le premier album) . Dès la première page représentant un rêve d'Adley portant un ours polaire sur son dos on est saisi par le style et la qualité graphique de l'album. L&

Néault, sors de mon corps (1)

Néault ayant fermé récemment sa petite boutique, je vais proposer ici une brève revue de comics. N'ayant pas les compétences de Néault, je vais écrire 4 lignes par comic là où il en aurait proposé 80, prouvant ainsi que si on sait toujours ce qu'on perd, on a du mal à imaginer ce qu'on gagne avant d'y être confronté.
Spécial dédicace à Néault qui m'a remis aux comics après des années d'interruption.



Sortie en anglais de "Chew 3". Après un épisode 2 que j'avais trouvé décevant, retour au très bon avec ce troisième opus. Les enquêtes policières reviennent, l'ancien personnage disparu du 1 (le méchant ? Savoy) fait son retour, une relation improbable se développe entre deux membres du FDA. C'est de nouveau très décalé, de nouveau très caustique, les qualités du premier volume sont présentes ici. Entre super riches répugnants, théorie du complot, ex psychotiques, et famille névrotique, Tony Chu poursuit sa quête de la vérité et de la justice, y compris dans un épisode hommage à Tarentino.
Chew 3, Just desserts, Layman, Guillory



Parution en anglais du tome 7 de "The boys". Toujours excellent, violent, sexuel, dérangeant, "The boys" c'est la quintessence du talent de Garth Ennis. Présentant pour la première fois un groupe de vrais héros, innocents comme des enfants et mêlant habilement vie publique et vie privée de ses "héros", il entraine le lecteur dans une histoire complexe où trahison, déception, faux-semblants sont la règle. Le groupe des "Boys" est au bord de l'implosion. Survivra-t-il ?
The boys 7, The innocents, Ennis, Robertson

Commentaires

Pitivier a dit…
The boys, ca fait un moment que je me dit qu'il faut que je m'y mette. Garth Ennis, c'est rarement mauvais.
Gromovar a dit…
Ca vaut la peine d'y jeter plus qu'un oeil.