Lecture de Volna par Christophe Siébert

Hier, 13 septembre - veille de la première Journée Annuelle du Sport décrétée par notre commémorateur en chef afin qu'après avoir dû supporter musiciens amateurs et plateaux convenus de la télé publique une fois par an depuis des décennies nous soyons dorénavant contraints à faire de même, à une autre date, pour des sportifs amateurs vibrionnant dans des bacs à sable improvisés et des célébrités belles et bonnes défilant sur France Télévision -, hier donc, dans un tout autre registre, Marie Debilly Cerisier lisait de la poésie à la libraire L'hydre aux mille têtes. Et c'était fort. Après ce moment de poésie, c'est Christophe Siébert qui a lu de longs passages de son dernier roman, Volna . L'un comme l'autre était accompagnés par l'ambiance musicale de Mauricio Amarante qui ajoutait un contexte glaçant aux lectures. Qu'il en soit remercié ! Ci-dessous donc, deux courts moments de lecture, où l'on voit que, jusqu'à Mertvecgorod, le grand Michaël M

Le ver dans le fruit


"Too far gone", le treizième volume de "Walking Dead" vient d'arriver en France. Je ne vais pas dire beaucoup plus que ce que je disais ici et dans le billet précédent (le jour où je trouverai que la série n'est plus de bonne qualité, vous serez les premiers informés). C'est toujours la meilleure série comics sur le marché, et de loin. Rappelons que l'essentiel, dans "Walking Dead", ce sont les humains et les effets qu'a sur eux la crise extrême qu'ils vivent. La sécurité et le semblant de normalité qu'ils retrouvent dans ce tome leur remet en mémoire les mauvais souvenirs qu'ils transportent tous et qu'ils avaient, par nécessité, occultés ; le réveil est douloureux. Mais l'illusion de la paix retrouvée est vite brisée par l'intrusion de deux menaces, une de l'extérieur mais aussi une de l'intérieur, qui mettent en péril le groupe de survivants. Le caractère sinistrement banal et humain de ces menaces rappelle à tous que la tranquillité est encore loin et que le drame est toujours prêt à resurgir. Ces évènements ont aussi, et surtout, pour conséquence de redistribuer le pouvoir au sein du petit groupe d'humains retranchés dans ce qui pourrait être le premier havre qu'ils connaissent depuis le début des évènements tragiques qu'ils vivent.
Comme toujours, on lit "Walking Dead" habité par une grande tension, car tout est menace, la mort omniprésente, et il est impossible de ne pas se sentir empathiquement lié aux héros tragiques de cette série.
Walking Dead 13, Too far gone, Kirkman, Adlard

Commentaires

BiblioMan(u) a dit…
J'entame le cinquième. La tension est là...
Gromovar a dit…
Tu es chanceux d'en avoir encore plein à découvrir.
Gromovar a dit…
Tu es fait comme un rat ;-)