Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !
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Commentaires
Le mieux que j'ai vu c'est vis et vers ça, et ils étaient toussent différents.
Mais c'est *trop chou* quand même, bravo ! :)
La nouvelle a une excellente teinte de mauvaise grâce/ foi et de bonne volonté typique de l'ado rebelle dans le verbe, mais serviable dans les faits, c'est très réussi !
Je ne suis pas tout à fait convaincue de l'appétit quasi zombiesque de petits vieux anosmiques et agueusiques, mais je l'accorde au nom de l'Art (quoi ? oui bon j'ai triché, internet c'est fait aussi pour ça, hein).
Et je tiens à signaler, en tant que mère d'adolescents, que leur faire honte est un privilège voluptueux, une juste compensation et même un devoir sacré... ^-^