Les Lunatiques - Fyda d'après Zulawski

En 1903, l’auteur polonais Jerzy Zulawski publiait Sur le globe d’argent, Manuscrit de la Lune , le premier tome de sa Trilogie lunaire écrite durant la première décennie du vingtième siècle. Très populaire en Pologne, cette trilogie va bien plus loin dans le temps que la duologie lunaire de Jules Verne , par exemple. Aujourd’hui son premier volume a été adapté en BD par l’illustrateur polonais Adam Fyda, et la version française de cet album est sortie chez Blueman Ed . Let’s have a look ! Dans le monde imaginé par Zulawski, divers types de fusées parcourent l’espace depuis quelques décennies avec la Lune en ligne de mire lorsque l’astronome irlandais O’Tamor émet l’hypothèse que la face cachée de la Lune – à l’aspect inconnu de tous – est apte à soutenir la vie. Convaincu et capable de convaincre, le scientifique réunit autour de lui une petite équipe, financée par un mécène, qui décollera de la Terre à destination de la face visible. Arrivé à destination au milieu de Sinus Medii , l...

Mou, si mou


Très bonnes critiques aux US pour ce premier roman d'un auteur de nouvelles. Et comme souvent, malheureusement, il aurait mieux fait de continuer à écrire des nouvelles. "Pandemonium" est incroyablement mou. Daryl Gregory tire à la ligne comme un nouveau Stephen King, décrit , comme lui, quantité de détails quotidiens sans intérêt, mais comme son intrigue principale est moins prenante que celles du maitre de l'horreur, l'ennui est plus intense et survient plus vite.
Sur la forme on est donc chez King en pire. Sur le fond, on est proche d'American Gods de Neil Gaiman (que je n'avais pas aimé non plus, décidément...) avec une pop culture et un name dropping envahissants, des archétypes jungiens, PK Dick himself, un culte étrange, une organisation secrète, des possédés, des faux possédés, des vrais faux possédés, des faux vrais possédés, bref, un joyeux bordel pas toujours cohérent qui cesse rapidement d'être crédible (l'épisode de l'hélicoptère a eu raison de ma bienveillance). D'aucuns ont voulu voir, dans ce roman sur la possession, une métaphore sur la maladie mentale et son impact sur les individus. Peut-être. Quoi qu'il en soit, et si c'en est une, c'est une métaphore molle et pénible, soporifique comme le Nembutal du héros.
Pandemonium, Daryl Gregory

Commentaires

Cédric Ferrand a dit…
Merci pour l'avertissement, la couverture avait attiré mon oeil et les critiques élogieuses m'avaient presque persuadé de l'acheter.
Gromovar a dit…
Après tu peux voir. Je ne voudrais pas réduire Mr Gregory à la misère. Mais honnêtement, je me suis ennuyé.