Daredevil Redemption - Hine - Gaydos

Redemption, Alabama. Un enfant du coin est retrouvé tué et mutilé. Après une enquête expéditive le shérif et ses hommes mettent la main sur trois suspects qui font des coupables idéals. Deux garçons et une fille du coin, se disant satanistes tous les trois. Dans le contexte explosif de la mort d’un enfant dans une petite communauté l’affaire est pliée, c’est la chaise électrique qui attend les trois jeunes en dépit de leurs protestations d’innocence. Cette affaire désespérée, pourtant, c’est le brillant Matt Murdoch, plus connu sous le nom de Daredevil, qui la prend en charge en défense de l’accusé principal, sur l’insistance d’une mère sure de l’innocence de son fils. En terrain hostile, l’avocat new-yorkais mettra toute son énergie à disculper son client et à découvrir le vrai coupable. Car, dans une ville où le fanatisme religieux règne et où de sombres secrets obscurcissent la vue, seul l'aveugle qu'il est peut espérer y voir clair. Daredevil Redemption est un one-shot réé

Mou, si mou


Très bonnes critiques aux US pour ce premier roman d'un auteur de nouvelles. Et comme souvent, malheureusement, il aurait mieux fait de continuer à écrire des nouvelles. "Pandemonium" est incroyablement mou. Daryl Gregory tire à la ligne comme un nouveau Stephen King, décrit , comme lui, quantité de détails quotidiens sans intérêt, mais comme son intrigue principale est moins prenante que celles du maitre de l'horreur, l'ennui est plus intense et survient plus vite.
Sur la forme on est donc chez King en pire. Sur le fond, on est proche d'American Gods de Neil Gaiman (que je n'avais pas aimé non plus, décidément...) avec une pop culture et un name dropping envahissants, des archétypes jungiens, PK Dick himself, un culte étrange, une organisation secrète, des possédés, des faux possédés, des vrais faux possédés, des faux vrais possédés, bref, un joyeux bordel pas toujours cohérent qui cesse rapidement d'être crédible (l'épisode de l'hélicoptère a eu raison de ma bienveillance). D'aucuns ont voulu voir, dans ce roman sur la possession, une métaphore sur la maladie mentale et son impact sur les individus. Peut-être. Quoi qu'il en soit, et si c'en est une, c'est une métaphore molle et pénible, soporifique comme le Nembutal du héros.
Pandemonium, Daryl Gregory

Commentaires

Cédric Ferrand a dit…
Merci pour l'avertissement, la couverture avait attiré mon oeil et les critiques élogieuses m'avaient presque persuadé de l'acheter.
Gromovar a dit…
Après tu peux voir. Je ne voudrais pas réduire Mr Gregory à la misère. Mais honnêtement, je me suis ennuyé.