Cullen Bunn - Bones of our stars, Blood of our world

Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !

Ma mère, ses cuisses charnues


Le haïku est l'une des rares formes d'art qui avait échappé à la zombimania actuelle, dans laquelle je me roule tel un débauché dans la luxure. Omission réparée grace à ce petit opuscule écrit à quatre mains par deux victimes de l'épidémie. Entre pensées, taches de sang, et fragments non identifiables, un voyage au coeur même de la catastrophe, un témoignage unique et irremplaçable.
Conseillé par Robert Kirkman, scénariste de Walking Dead.
Zombie Haïku, Ryan Mecum

Commentaires

El Jc a dit…
Mariage aussi étrange que curieux que celui de nos amis à la démarche hésitante avec cet art du pays du soleil levant. Je note pour une découverte future ;o)
Gromovar a dit…
Etonnant certes. Détonnant aussi.