Daredevil Redemption - Hine - Gaydos

Redemption, Alabama. Un enfant du coin est retrouvé tué et mutilé. Après une enquête expéditive le shérif et ses hommes mettent la main sur trois suspects qui font des coupables idéals. Deux garçons et une fille du coin, se disant satanistes tous les trois. Dans le contexte explosif de la mort d’un enfant dans une petite communauté l’affaire est pliée, c’est la chaise électrique qui attend les trois jeunes en dépit de leurs protestations d’innocence. Cette affaire désespérée, pourtant, c’est le brillant Matt Murdoch, plus connu sous le nom de Daredevil, qui la prend en charge en défense de l’accusé principal, sur l’insistance d’une mère sure de l’innocence de son fils. En terrain hostile, l’avocat new-yorkais mettra toute son énergie à disculper son client et à découvrir le vrai coupable. Car, dans une ville où le fanatisme religieux règne et où de sombres secrets obscurcissent la vue, seul l'aveugle qu'il est peut espérer y voir clair. Daredevil Redemption est un one-shot réé

All we ever got was cold


"La divine comédie" est l'opus 1 d'une nouvelle série intitulée "Zombies" et publiée chez Soleil.
Là, je veux vous entendre hurler ! Ras le bol des zombies ! Qu'ont-ils tous avec les zombies ? Ce n'est quand même pas une métaphore sur l'Equipe de France !?!
On aurait à priori raison de hurler, mais on aurait tort a posteriori.
"La divine comédie" est d'abord un très bel album. Des dessins réalistes, soutenus par un beau travail de colorisation, dans les tons ocres et les nuits pluvieuses, immergent le lecteur dans la réalité d'un monde au bord de l'anéantissement. Cholet et Champelovier sont largement responsables du plaisir qu'on prend à lire cet album.
Premier tome d'une série, "La divine comédie" peut pourtant se lire comme un one-shot. Il est donc facile de se lancer dans cet ouvrage, pour un essai, ou de l'offrir à un ami. Néanmoins, de nombreux fils sont lancés qui serviront à alimenter les épisodes suivants et j'attends avec impatience les révélations à venir. L'histoire est classique (la zombie story a ses passages obligés), sans l'être trop ; elle alterne avec bonheur des phases d'action (la survie) et des moments d'introspection (le retour à la vie), elle est vraiment émouvante, ce qui n'est pas évident à réaliser sur un récit de 48 planches seulement (nous ne sommes pas encore ici dans Walking Dead et ses bientôt 12 épisodes, mais souhaitons-lui le même succès). Bravo donc à Olivier Peru, le scénariste, pour la trame qu'il a mise en place, pour son dénouement, tragique, et pour son introduction, tragiquement drôle. Et vivement la suite.
Zombies, t1 La divine comédie, Peru, Cholet, Champelovier

L'avis du toujours excellent Néault

Commentaires

Guillmot a dit…
Cela devient difficile de trouver des ouvrages de zombies qui ne font pas bateau, le filon s'épuise !
Gromovar a dit…
D'accord avec toi. Mais ici, c'est vraiment très bien fait.
Véronique a dit…
Merci pour la découverte ! C'est pas original d'être accroc aux morts-vivants made in US, mais là, c'est pareil, on le lâche pas avant la fin cet album, et quand on l'a fini, ben f..., on a juste pas envie que ce soit pas fini. Je suis très impatiente de lire la suite !
Gromovar a dit…
@Véronique : D'accord avec le moindre de tes mots.