Voltaire l’écrivit justement : « Le premier qui fut roi fut un soldat heureux » . Imagine donc, lecteur, un royaume, Aelia, gouverné par un tyran qui en aurait pris récemment le contrôle par la force. Le Premier Citoyen Gyges (nom d’emprunt qui, en Aelien, signifie Resplendissant) n’était encore il y a peu qu’un capitaine mercenaire (un peu comme le Mâtho de Salammbô) . Il gouverne maintenant par la force et la peur un royaume dont il n’était naguère que le condottiere. Et le Premier Citoyen a de grands projets. Qui impliquent notamment de déclarer la guerre à ses voisins. Mais pour cela, il a besoin d’un prétexte, et d’un narratif à vendre à sa population pour lui faire accepter les levées en masse, les réquisitions, les fils et les maris tombant au champ d’honneur (les « nazis » d’Ukraine ont joué ce rôle de justification récemment, hélas) . Pour cela, il a besoin d’un tort à redresser, si possible exhumé des brumes incertaines du temps (un peu comme les nationali...
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Commentaires
Un dictature trotskyste en Angleterre ? Je demande à voir ! C'est bien le dernier pays au monde qui pourrait tomber sur un pouvoir d'extrême-gauche, tiens...
Sur le plan du style c'est plutôt du roman noir, agrémenté de cyber.