L'Oiseau qui boit des larmes - Lee Young-Do

L’Oiseau qui boit des larmes (tome 1, Le Cœur des Nagas) est un roman de Lee Young-Do, premier tome d’une tétralogie de fantasy. Son auteur serait « Le Tolkien coréen » si l’on en croit le sticker apposé sur la couverture. Diable ! Qu’en est-il ? Le monde imaginé par Lee Young-Do est divisé en deux par une Ligne imaginaire. Au sud de celle-ci vivent les Nagas. Ils s’y sont installés non sans violence dans un lointain passé. Au nord on trouve les autres « humains », qu’ils soient Standards, Rekkons, ou Tokkebis. Les Nagas sont petits. Ils ont le corps couvert d’écailles. Ils entendent mal, ce qui fait qu’ils parlent beaucoup moins qu’ils ne nilhent (une forme de communication par la pensée) . Ils voient en revanche très bien, notamment les différences de température. Ils vivent dans une société matriarcale, sous la domination de matrones qui traitent les mâles comme un cheptel reproducteur – à l’exception des Protecteurs qui ont épousé la déesse et la servent dans un...

Bof, comme rarement


"Boulevard des banquises" se passe près du Pôle, dans une ville froide et inquiétante, Gotterdhäl, visitée par une écrivaine française ratée qui a un douloureux secret.
Voila. Vous savez tout.
Pour en arriver à ce résumé j'ai du me farcir 250 pages de "littérature" aussi boursouflée que l'obèse de Seven. Une image métaphorique par ligne au minimum, du mucus, des remugles, de la fiente, des sphincters. Quelques fantasmes sado-maso comiquement pitoyables. Des personnages qui font les gros yeux pour foutre la trouille. Une histoire résumable en quelques mots : j'arrive, je rencontre d'autres personnes, j'erre de droite et de gauche, j'achète de la lingerie de torture (on ne rit pas), je me fais lécher les contours du sexe mais pas le sexe lui-même, un iceberg fonce sur la ville, la ville brule. Et la peur… Et le froid…
Je ne sais pas si ça m'a fait penser à Innsmouth, mais Lovecraft au moins n'écrivait pas sous acide, ce qui fait que ses nouvelles avaient l'air de tenir debout.
Boulevard des banquises, Serge Brussolo

L'avis (enthousiaste !!!) de Cédric Ferrand

Commentaires

Anudar a dit…
Brussolo, j'avoue que mon avis n'est pas encore tout à fait favorable. J'en ai lu deux, La nuit du bombardier puis Le syndrome du scaphandrier sans avoir été transporté...
Gromovar a dit…
Là, j'ai été transporté dans quelque chose qui me dissuade définitivement d'y revenir.
Efelle a dit…
De temps en temps, il écrit quelque bon romans... Mais bon en général il faut se méfier.
Guillaume44 a dit…
Brussolo, bof à mon goût. Enfin pas ce que j'aime lire en ce moment.
Gromovar a dit…
Je connaissais pas, ben voila, j'ai fait connaissance :-(
Cédric Ferrand a dit…
Je suis désolé de t'avoir fait miroiter une bonne lecture.
J'ai aimé ce Brussolo, mais c'est un auteur tellement aléatoire...
Gromovar a dit…
No problemo :-)
El Jc a dit…
Mais qu'entends tu onc par lingerie de torture ? :o)
Gromovar a dit…
Alors, je cite :

"C'est là...dans l'ourlet qui contient l'élastique, qu'on a disposé les épines. Ce sont de petits clous à trois pointes, pratiquement microscopiques...Ils vont, ils viennent, râpant, irritant le tour de taille et le creux de chaque aine."

"Les slips attaquent la taille, la face interne des cuisses...les soutiens gorges s'en prennent principalement aux épaules, aux clavicules...Le dessous des seins reste bien sûr la partie la plus sensible."

"Gurtha tournait lentement sur elle-même, la jupe toujours troussée, offrant sa croupe aux regards. Les ourlets du slip avaient dessiné des balafres rosâtres sur la chair blanche. Au creux de chaque aine, de part et d'autre du renflement, on devinait des croutes plus anciennes."