DUST 1 London Falling - Lites - Fabbri

Un petit comic excitant à lire pendant les fêtes de Noël : Dust #1, London Falling . Cette référence aux Clash – est-elle volontaire ? – te signale, lecteur, que l’action va se passer à Londres et que les temps y sont sûrement plus difficiles que A-changin’ (tu as la ref. là?) . Let’s have a look ! 1947, une grosse décennie après une double invasion extraterrestre ou extradimensionnelle (c’est peu clair) , Londres est envahie et occupée par des armées nazies qui ont fait feu du bois qu’ont apporté les visiteurs surnaturels. Tout est perdu ! Tout, non. Reste une résistance qui lutte pied à pied contre l’occupant alors même que la population évacue, dans un sauve-qui-peut qui ne présage néanmoins rien de bon. C’est une petite équipe de cette Résistance qui va devoir traverser, à grands péril pour elle, une Londres écrasée par les bombardements nazis, parcourue de patrouilles allemandes qui circulent en voiture ou à motos mais aussi à l’intérieur de méchas de combat ou dans les airs, équi...

Feeblepunk


Des personnages de la myhtologie juive utilisés dans des aventures modernes, le thême de ce recueil de nouvelles me séduisait à priori ; j'aime les crossover, on ne se refait pas. Grosse déception à l'arrivée.
"Hebrewpunk" est une tentative de mettre les légendes juives à la sauce urban fantasy. Composé de quatres histoires courtes, l'ouvrage est globalement faible. Alors, allons-y !

The heist, cette ridicule histoire, la plus typée urban fantasy, nous fait assister au cambriolage d'une banque du sang par un trio composé d'un golem, d'un vampire juif immunisé aux croix, et d'un tzaddick (sorte d'immortel mage de la tradition juive). Grumf !

Transylvania mission, la seule qui trouve grâce à mes yeux, a un parfum plaisant de Inglorious basterds avec son vampire juif traquant les loups-garous nazis en Roumanie. Le style écrit et l'histoire racontée sont ici au niveau d'une publication, contrairement à The heist.

Uganda, succession de carnets et de fragments narrant la tentative de créer un Etat juif en Afrique de l'Est au début du XXème siècle. Un juif prendra peut-être un plaisir référentiel à voir Theodor Herzl intriguer mystiquement ; je me sens peu concerné.

The dope fiend, tentative d'adopter un style noir dans un récit aux accents par moment lovecraftiens mais malheureusement bien trop confus.

Au final, un recueil qui ne vaut peut-être que pour des lecteurs qui verront avec amusement les personnages dont leur parlait leur grand-mêre dans d'autres rôles. Que les autres passent leur chemin.

Hebrewpunk, Lavie Tidhar

Commentaires

Guillaume44 a dit…
Je ne connais pas tous ces derniers bouquins que tu chroniques, je découvre, je note tout ça :) Bon week-end.
Gromovar a dit…
L'achat d'un Kindle a provoqué ce qu'on appelle en économie un détournement de trafic, vers la littérature non traduite ;-)