La liste de Noël 2025 de Gromovar

Fin d'année. Noël. Pas de bilan mais une liste de livres récents, de qualité, qu'on pourra offrir ou se faire offrir, voire acheter avec les bons d'achat reçus afin de ne pas endurer la tragique perte sèche de Noël . C'est parti. D'abord la biographie rare d'une personne rare, Mary Shelley : Cette biographie retrace la jeunesse exceptionnelle de Mary Shelley, née Mary Wollstonecraft Godwin, héritière d’un milieu intellectuel brillant et engagé. Élevée par un père philosophe et une mère féministe disparue trop tôt, elle grandit parmi les penseurs les plus influents de son temps. Jeune femme curieuse et avide de savoir, elle voyage, écrit et se forme intensément avant de rencontrer Percy Shelley, avec qui elle vivra une relation passionnée et mouvementée. Leur cercle, incluant notamment Lord Byron, mène en 1816 à la création de Frankenstein , œuvre fondatrice qui rompt avec le gothique pour entrer dans la ...

Feeblepunk


Des personnages de la myhtologie juive utilisés dans des aventures modernes, le thême de ce recueil de nouvelles me séduisait à priori ; j'aime les crossover, on ne se refait pas. Grosse déception à l'arrivée.
"Hebrewpunk" est une tentative de mettre les légendes juives à la sauce urban fantasy. Composé de quatres histoires courtes, l'ouvrage est globalement faible. Alors, allons-y !

The heist, cette ridicule histoire, la plus typée urban fantasy, nous fait assister au cambriolage d'une banque du sang par un trio composé d'un golem, d'un vampire juif immunisé aux croix, et d'un tzaddick (sorte d'immortel mage de la tradition juive). Grumf !

Transylvania mission, la seule qui trouve grâce à mes yeux, a un parfum plaisant de Inglorious basterds avec son vampire juif traquant les loups-garous nazis en Roumanie. Le style écrit et l'histoire racontée sont ici au niveau d'une publication, contrairement à The heist.

Uganda, succession de carnets et de fragments narrant la tentative de créer un Etat juif en Afrique de l'Est au début du XXème siècle. Un juif prendra peut-être un plaisir référentiel à voir Theodor Herzl intriguer mystiquement ; je me sens peu concerné.

The dope fiend, tentative d'adopter un style noir dans un récit aux accents par moment lovecraftiens mais malheureusement bien trop confus.

Au final, un recueil qui ne vaut peut-être que pour des lecteurs qui verront avec amusement les personnages dont leur parlait leur grand-mêre dans d'autres rôles. Que les autres passent leur chemin.

Hebrewpunk, Lavie Tidhar

Commentaires

Guillaume44 a dit…
Je ne connais pas tous ces derniers bouquins que tu chroniques, je découvre, je note tout ça :) Bon week-end.
Gromovar a dit…
L'achat d'un Kindle a provoqué ce qu'on appelle en économie un détournement de trafic, vers la littérature non traduite ;-)