Descente - Iain Banks in Bifrost 114

Dans le Bifrost 114 , on trouve un édito dans lequel Olivier Girard – aka THE BOSS – rappelle que, en SF comme ailleurs, un part et un autre arrive. Nécrologies et anniversaires mêlés. Il y rappelle fort justement et pour notre plus grand plaisir que, vainquant le criminel effet de génération, Michael Moorcock et Big Bob Silverberg – les Iguanes de l’Imaginaire – tiennent toujours la rampe. Long live Mike and Bob !! Suivent les rubriques habituelles organisées en actualité et dossier : nouvelles, cahier critique, interview, biographie, analyses, bibliographie exhaustive, philofiction en lieu et place de scientifiction (Roland Lehoucq cédant sa place à Alice Carabédian) . C'est de Iain Banks qu'il est question dans le dossier de ce numéro, on y apprendra que la Culture n’est pas seulement « ce qui reste quand on a tout oublié ». Dans le Bifrost 114 on pourra lire une jolie nouvelle de Iain Banks, intitulée Descente et située dans l’univers de la Culture (il y a des Orbitales)

Comicstalgie


Toby est un lecteur fanatique de comics. Il vit dans notre monde, celui où personne n'a de super-pouvoir et où les super-héros ne sont que des personnages de bande dessinée. A l'age de 13 ans il découvre que les héros, mais aussi et surtout les méchants, de ces comics existent vraiment, dans une autre dimension, quand ceux-ci se mettent à arriver dans son monde et à le ravager.
Ce thème original est joliment traité dans l'intégral Marvel/Panini récemment sorti. Mark Millar crée un personnage de geek, différent et solitaire, immédiatement attachant. Le destin de Toby, seul à croire dans un monde incrédule, et ses interrogations concernent le lecteur. Et Toby ne cesse de s'interroger. Sa geekerie est-elle une erreur ? Devrait-il faire ce que tous lui conseillent et rentrer dans le rang ? Finira-t-il comme son père, brillant mais chômeur ? L'Histoire lui donnera raison quand, parce qu'il est le seul à croire, il est le seul à pouvoir et savoir réagir. Il démontre que comme l'écrivait Boris Vian "les masses ont tort et les individus toujours raison". Ce faisant il découvre le courage de son père et, à la fin, il embellit sa vie un peu comme le fait le fils de la miraculée de "Good Bye Lenin"
"1985" de Mark Millar est un bien joli comics. Les graphismes ne sont pas les plus délirants que j'ai vus mais l'opposition visuelle entre notre monde réel et le monde des comics est intelligemment traitée. Au final un recueil à lire pour se faire plaisir, à fortiori si on a soi-même été un ado lecteur de comics que les autres trouvaient un peu bizarre.
1985, Mark Millar, Tommy Lee Edwards

La critique de Néault

La critique d'Efelle

Commentaires

Efelle a dit…
Voilà quelque chose qui me semble bien sympathique...
Gromovar a dit…
J'ai trouvé que ça l'était pas mal :-)
Efelle a dit…
On en reparlera dans les semaines à venir... ;)
Efelle a dit…
Sympathique en effet, le scénario façon "Last Action Hero" est plaisant, de même que le décalage entre les deux mondes.