Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !
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Commentaires
Ce qui est bien avec Panini, c'est qu'ils ont toujours eu le sens de la mesure. ;o)
Je crois que pour une fois le terme "collector" ne sera pas usurpé (ce genre de rencontre me semble être une vraie première) et je vais me fendre de cet Incontournable.
On ne sait toujours pas si le géant vert a été harcelé sexuellement...
;o)
Ca serait bien si, dans un prochain numéro, Octopus enlevait le chien d'Obama et que celui-ci demandait à Spidey de le retrouver ;-)