La grande muraille de Mars - Alastair Reynolds

La grande Muraille de Mars est la version française du méga recueil d’Alastair Reynolds intitulé en VO  Beyond the Aquila Rift . Dans des traductions de Pierre-Paul Durastanti, Laurent Queyssi et Florence Dolisi, ce sont pas moins de 16 textes (2 de moins que dans la VO) qui s’étalent sur 640 pages. Au fil de ces milliers de signes c’est l’avenir imaginé par Alastair Reynolds qui se dévoile aux yeux ébahis du lecteur amoureux de SF. Car c’est bien de SF qu’il s’agit ici. Toujours. Même quand ça peut ressembler à autre chose. Certains de ces textes appartiennent au Cycle des Inhibiteurs , ce cycle bien connu de notre club qui raconte l’histoire future d’une humanité spatiopérégrine et divergente dont les différentes branches, souvent en conflit armé, se distinguent par leur degré de fusion avec les machines. C’est le cas notamment des deux premiers, La grande muraille de Mars et Zéphyr qui racontent, de transhumanisme en tentative de génocide, les débuts de la divergence et les ...

Strégas


Encore deux superbes albums. Ce début du mois de novembre est faste.
Au scénario Dufaux, au graphisme Delaby. Pour les amateurs de BD c'est le duo qui a réalisé "Muréna". C'est une carte de visite suffisante pour se ruer sur le résultat de leur "nouvelle"/"pas si nouvelle" collaboration. En effet, "Complaintes des landes perdues" a une histoire éditoriale un peu complexe. 4 tomes publiés il y a longtemps avec un autre dessinateur (pas beaux), puis le premier Dufaux/Delaby "Moriganes" sorti en 2004, enfin la suite de ce volume "Le guinéa lord" sur les étals depuis quelques jours.
On peut se dispenser des 4 premiers (beurk !) et s'offrir les deux derniers.
Irlande médiévale uchronique où vivent d'anciennes sorcières et de très cruels envoyés du Diable, ordres religieux guerriers qui luttent contre les forces maléfiques, brutalité des temps féodaux, magie ancienne. Les ingrédients réunis ici composent une recette savoureuse et liée qui donne un vrai plaisir au lecteur. Le scénario n'est pas renversant d'originalité mais il est plaisant à suivre, et le graphisme est, comme dans le "Mattéo" chroniqué ci-dessous, superbe, agrémenté d'une mise en couleur contrastée et vibrante. Ces deux albums sont d'abord, et avant tout, beaux. Parce que la bande dessinée c'est avant tout un dessin qui donne du plaisir à l'oeil - ce que beaucoup d'auteurs contemporains ont oublié en route - "Complaintes" est une vraie BD comme j'aimerais qu'il s'en publie plus.
Complaintes des landes perdues, t. 5 et 6 (ou 1 et 2 suivant comment on compte), Dufaux, Delaby

Commentaires

Anonyme a dit…
Delaby est un formidable dessinateur. J'ai découvert le duo de choc formé par Dufaux et Delaby avec Murena. La claque ! J'ai lu et adoré Moriganes. Me reste plus qu'à lire le second opus mais j'attends le résultat d'un concours. Je croise les doigts.
Gromovar a dit…
Prie pour gagner ;-)
Anonyme a dit…
J'ai lu les deux premiers de la période Rosinski et le scénario ne m'avait pas franchement enchanté ni captivé.
Y a t il du progrès à ce niveau ?
tiberix a dit…
Je souscris c'est très bien écrit et très bien dessiné : une excellente surprise !
Gromovar a dit…
@efelle : Ca n'a plus rien à voir