Outlaw Planet - MR Carey

Tu te rappelles peut-être, lecteur, que j’avais beaucoup aimé le cycle du Pandominion de MR Carey. Multivers, guerre multiverselle, IA et humanoïdes divers, il y avait de tout dans ce cycle qui se terminait par une monstrueuse conflagration. MR Carey revient aujourd’hui au multivers avec Outlaw Planet . Est-ce pour le meilleur ? Pas sûr (en dépit des quelques bonnes reviews) . Outlaw Planet est l’histoire de Dog Bitch Bess, une hors la loi sur un monde qui rappelle furieusement celui de la Guerre de Sécession, avec « Sudistes », « Nordistes », « Indiens ». C’est aussi l’histoire de son arme, Wakeful Slim, un blaster IA aux nombreuses possibilités. C’est enfin celle du Engine Everlasting et des 23, un mythe indigène lié à un groupe perdu appelé les Précurseurs qui a laissé au monde d’immenses tours dont aucun autochtone ne connaît la fonction. Outlaw Planet est un récit qui se déploie sur deux fils, l’un sensiblement plus long que l’autre. Le premier fil ...

Virgin Suicides


Encore une illustration de mon obsession névrotique des voix féminines. Le groupe "Au revoir Simone" est composé de 3 new-yorkaises, comme son nom ne l'indique pas. Elles jouent une musique électronique minimaliste supportant des voix éthérées. Là où Laurie Anderson aurait développé 20 pages de théorie pour rendre sa création intelligible, les "Au revoir Simone" se contentent de jouer avec une grâce extrème. Le tout est très SofiaCoppolesque, évoquant un univers d'ennui adolescent qui se termine par le suicide ou l'acceptation de l'aliénation (quelque chose comme l'avenir inévitable d'une prom queen dans une petite ville de l'Oklahoma). L'univers de Twin Peaks est aussi présent dans cette musique. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si David Lynch est un grand amateur du groupe.
Tant qu'on y est, ça me rappelle aussi beaucoup le premier album cold-wave des Cure, "Seventeen Seconds". Le son est différent, comme l'époque, mais il se dégage la même tristesse désabusée des deux albums.



The bird of music, Au revoir Simone

Commentaires

Anonyme a dit…
Je sais pas très bien pourquoi mais ca m'a fait penser a du "again & again" de "the bird and the bee", http://www.deezer.com/?urlIdSong=76045 meme si ici les sonorités sont clairement plus 60's/70's.

Chose mis a part, bravo pour le choix Muse, et la vidéo live apporte son petit plus non négligeable.