Shroud - Adrian Tchaikovsky

Futur lointain, quelque part dans le système Prospector413 (une étoile, quelques planètes extérieures, une ceinture d’astéroïdes, et au moins une géante gazeuse avec au moins une lune intéressante surnommée Shroud – Linceul en français) . Prospector413 est visité depuis peu par un morceau de ce qu'est devenue l'humanité, à savoir un ensemble de conglomérats – les Concerns – se déplaçant de système stellaire en système stellaire pour en tirer les ressources nécessaires à la survie. Créant des bases ou des hubs, minant tout ce qui est minable dans chaque système visité, les Concerns (“Megasocial Opportunity-Exploitation Concerns”) ont pour projet d'exploiter toute la galaxie afin de ne jamais se trouver de nouveau dans le piège du goulet d’étranglement (ressources et pollution) que connut la Terre et qui faillit mettre un terme à la race humaine – causant dans ce maintenant lointain passé la disparition de la plus grande part de celle-ci. Les Concerns regroupent une humanit...

Virgin Suicides


Encore une illustration de mon obsession névrotique des voix féminines. Le groupe "Au revoir Simone" est composé de 3 new-yorkaises, comme son nom ne l'indique pas. Elles jouent une musique électronique minimaliste supportant des voix éthérées. Là où Laurie Anderson aurait développé 20 pages de théorie pour rendre sa création intelligible, les "Au revoir Simone" se contentent de jouer avec une grâce extrème. Le tout est très SofiaCoppolesque, évoquant un univers d'ennui adolescent qui se termine par le suicide ou l'acceptation de l'aliénation (quelque chose comme l'avenir inévitable d'une prom queen dans une petite ville de l'Oklahoma). L'univers de Twin Peaks est aussi présent dans cette musique. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si David Lynch est un grand amateur du groupe.
Tant qu'on y est, ça me rappelle aussi beaucoup le premier album cold-wave des Cure, "Seventeen Seconds". Le son est différent, comme l'époque, mais il se dégage la même tristesse désabusée des deux albums.



The bird of music, Au revoir Simone

Commentaires

Anonyme a dit…
Je sais pas très bien pourquoi mais ca m'a fait penser a du "again & again" de "the bird and the bee", http://www.deezer.com/?urlIdSong=76045 meme si ici les sonorités sont clairement plus 60's/70's.

Chose mis a part, bravo pour le choix Muse, et la vidéo live apporte son petit plus non négligeable.