Cullen Bunn - Bones of our stars, Blood of our world

Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !

Retour du front

Retour des Utopiales hier.
Excellente manifestation.
J'ai obtenu des signatures de tous ceux que je visais dans le post précédent plus Thierry Di Rollo et Richard Paul Russo. 10 dédicaces d'auteurs mondialement connus, c'est très satisfaisant.
J'ai acheté "Axis", la suite de Spin en avant-première.
J'ai acheté "La profondeur des tombes" pour tester l'écriture noirissime de Thierry Di Rollo.
J'ai acheté "10000 litres d'horreur pure" parce que c'est un hommage à la geekerie VHS des années 80 et que c'est donc de ma bande.
J'ai acheté "La nef des fous" de Richard Paul Russo parce que ce qu'il en a dit au cours d'une table ronde m'a séduit.
J'ai assisté à pléthore de tables rondes passionnantes.
J'ai pu dire à Peter F. Hamilton, R. C. Wilson et Ian MacLeod tout le bien que je pensais de leur oeuvre.
J'ai pu apprécier à quel point John Scalzi est un garçon sympathique et drôle.
J'ai testé un excellent jeu de cartes, appelé "Les faiseurs d'univers", qui doit sortir début 2008.
J'ai enfin appris trois choses capitales :
Primo : les auteurs donnent pour leurs couv' leurs meilleures photos et pas les plus récentes; ils sont moins beaux en vrai.
Secundo : 90% des auteurs portent des lunettes.
Tertio : 80% des auteurs portent la barbe.
Conclusion : je sais ce qu'il me reste à faire.

Commentaires

Anonyme a dit…
Moi, une fois, j'ai croisé Franz Olivier Giesbert dans une rue près de Montparnasse, mais ca compte pas vraiment. D'ailleurs, il ne porte pas la barbe.
Gromovar a dit…
C'est comme ça qu'on sait que FOG n'est pas un vrai auteur.
APL a dit…
barbe et lunettes, c'est aussi le signalement des géographes.
Méfiance, donc.
Gromovar a dit…
Hou là. Ca fout les boules ce géographe là.