Cullen Bunn - Bones of our stars, Blood of our world

Scénariste de comics et romancier, ce n'est apparemment pas le même set de compétences. C'est la conclusion qu'on doit tirer de la lecture de Bones of our stars, Blood of our world , le premier roman du scénariste Cullen Bunn . Là où un comic peut se permettre d'être frénétique, ici trop de personnages se succèdent trop vite dans une histoire convenue qui ne parvient même pas à être gore alors que c'est cette direction qu'elle vise. Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, une écriture sans éclat, une enfilade de narrations à la troisième personne qui empêche tout investissement émotionnel, et l'éternelle petite ville insulaire en décrépitude dans laquelle on s'emmerde grave. Nihil novi sub sole , ça a été déjà fait, et beaucoup mieux. Passe ton chemin, lecteur !

Virée à Paris

Retour début septembre.
Dans l'intervalle, évitez la rentrée littéraire !
Toutes ces autofictions de bobos français qui s'examinent le nombril à la loupe et supposent que leur nombril intéresse quelqu'un d'autre qu'eux-mêmes, ça pue.
Et je ne dis rien des romans qui veulent témoigner de quelque chose, quoi que ce puisse être. Ils oublient que, comme l'écrivait Oscar Wilde, "Art is quite useless". Quand un roman témoigne, il devient un tract et perd toute légitimité à se dire littérature.

A+

PS : Je viens de commencer en anglais le tome 3 des "Guerres Wess'har" et c'est toujours excellent. Ce n'est pas français, ce n'est pas nouveau, mais je dis comme William Hazlitt "Je déteste lire des nouveaux livres".
Voir à ce sujet l'excellente chronique de Roger-Pol Droit dans le Monde des Livres du 24 août.

Commentaires

APL a dit…
Yo! à Paris, il y a des Parisiens. Dont hesitate to call!