The Dagger in Vichy - Alastair Reynolds

France, non loin de Bourges, autour du ??? Autour de quel siècle au fait ? C’est une bonne question. Car si dès le début de The Dagger in Vichy nous marchons dans les traces d’une troupe de théâtre itinérante comme il y en avait tant entre Moyen-Age et Renaissance, des indices transparents nous disent vite (à nous, peuple de la SF) que l’époque n’est pas celle que nous croyions au départ. Nous comprenons vite que Maître Guillaume, le dramaturge, Maître Bernard, le soldat, et le reste de la troupe, y compris celui qui nous narre l’histoire tragique et navrante de la petite équipe, vivent en des temps qui suivent les nôtres, après maints désastres et tribulations (décidément l’un de mes mots préférés de la langue française) , alors que barbarie et sauvagerie ont repris possession du monde comme elles le firent après la chute de l’Empire romain. Caprice des temps, il y a dans la France du texte un Imperator qui siège à Avignon, comme le firent les papes en d’autres temps. Époque incerta...

Virée à Paris

Retour début septembre.
Dans l'intervalle, évitez la rentrée littéraire !
Toutes ces autofictions de bobos français qui s'examinent le nombril à la loupe et supposent que leur nombril intéresse quelqu'un d'autre qu'eux-mêmes, ça pue.
Et je ne dis rien des romans qui veulent témoigner de quelque chose, quoi que ce puisse être. Ils oublient que, comme l'écrivait Oscar Wilde, "Art is quite useless". Quand un roman témoigne, il devient un tract et perd toute légitimité à se dire littérature.

A+

PS : Je viens de commencer en anglais le tome 3 des "Guerres Wess'har" et c'est toujours excellent. Ce n'est pas français, ce n'est pas nouveau, mais je dis comme William Hazlitt "Je déteste lire des nouveaux livres".
Voir à ce sujet l'excellente chronique de Roger-Pol Droit dans le Monde des Livres du 24 août.

Commentaires

APL a dit…
Yo! à Paris, il y a des Parisiens. Dont hesitate to call!