Mon cœur est une tronçonneuse - Stephen Graham Jones

Jade Daniels est en dernière année de lycée dans la petite ville de Proofrock, Idaho. Demi-indienne par son père (tendance Blackfeet) , mal dans sa peau, JD, qui vit avec ce paternel indien alcoolo qu’elle déteste, est une espèce de punkette locale que tout le monde connaît, et pas en bien. Seul plaisir d’une vie très solitaire, JD adore les films de slashers , qu’elle regarde passionnément et dont elle a une connaissance encyclopédique. Et voilà qu’elle pense repérer des signes identifiant les débuts d’activité d’un de ces tueurs solitaires dans sa ville même. Entre cinéma et réalité, JD va tenter de négocier au mieux cette menace existentielle. Mon cœur est une tronçonneuse est un roman de Stephen Graham Jones. C’est un hommage à un genre cinématographique qu’il adore et auquel il a déjà donné un excellent roman : Un bon indien est un indien mort . Qu’en est-il ici ? Cette chronique de Mon cœur est une tronçonneuse est garantie sans spoiler ni sur le qui, ni sur le pourquoi, ni sur

L'économie pour les comiques




Freakonomics c'est drôle.
Un économistes américain et un journaliste appliquent les méthodes (en particulier d'analyse statistique) de l'économie à tout un tas de domaines complètement abscons. Ils répondent ainsi de manière rigoureuse à des questions telles que : "Pourquoi les dealers vivent-ils chez leur mère ?", "D'où vient la baisse du taux de criminalité ?", "Comment prouver que les profs falsifient les résultats des évaluations nationales de leurs élèves ?", "Comment travaillent les agents immobiliers ?", "Comment fonctionne le marché des prénoms ?", etc...
Une approche amusante de la méthode économique pour ceux que les champs d'investigation traditionnels de l'économie rebute (il parait qu'il y en a).
Freakonomics, Steven D. Levitt

Commentaires

APL a dit…
Et donc, pourquoi les dealers vivent-ils chez leur mère? Cette pratique du teasing est intolérable!
Mon hypothèse: ils évitent de déclarer un loyer et donc des revenus injustifiables?
Gromovar a dit…
Ils vivent chez leur mère parce qu'ils sont pauvres. Les dealers de rue sont les employés non qualifiés d'une économie qui fonctionne un peu comme un vaste réseau de franchisage. Pourquoi alors accpetent-ils de faire un travail mal payé et très dangereux ? Parce que c'est un billet d'entrée pour participer à une compétition qui a pour prix final la possiblité de devenir un chef de gang local. Levitt fait une analogie particulièrement intéressante avec les employés de base de McDo, qui peuvent progresser s'ils acceptent de rester longtemps dans le jeu et qu'ils ont un peu de chance et de talent.