Lecture de Volna par Christophe Siébert

Hier, 13 septembre - veille de la première Journée Annuelle du Sport décrétée par notre commémorateur en chef afin qu'après avoir dû supporter musiciens amateurs et plateaux convenus de la télé publique une fois par an depuis des décennies nous soyons dorénavant contraints à faire de même, à une autre date, pour des sportifs amateurs vibrionnant dans des bacs à sable improvisés et des célébrités belles et bonnes défilant sur France Télévision -, hier donc, dans un tout autre registre, Marie Debilly Cerisier lisait de la poésie à la libraire L'hydre aux mille têtes. Et c'était fort. Après ce moment de poésie, c'est Christophe Siébert qui a lu de longs passages de son dernier roman, Volna . L'un comme l'autre était accompagnés par l'ambiance musicale de Mauricio Amarante qui ajoutait un contexte glaçant aux lectures. Qu'il en soit remercié ! Ci-dessous donc, deux courts moments de lecture, où l'on voit que, jusqu'à Mertvecgorod, le grand Michaël M

L'économie pour les comiques




Freakonomics c'est drôle.
Un économistes américain et un journaliste appliquent les méthodes (en particulier d'analyse statistique) de l'économie à tout un tas de domaines complètement abscons. Ils répondent ainsi de manière rigoureuse à des questions telles que : "Pourquoi les dealers vivent-ils chez leur mère ?", "D'où vient la baisse du taux de criminalité ?", "Comment prouver que les profs falsifient les résultats des évaluations nationales de leurs élèves ?", "Comment travaillent les agents immobiliers ?", "Comment fonctionne le marché des prénoms ?", etc...
Une approche amusante de la méthode économique pour ceux que les champs d'investigation traditionnels de l'économie rebute (il parait qu'il y en a).
Freakonomics, Steven D. Levitt

Commentaires

APL a dit…
Et donc, pourquoi les dealers vivent-ils chez leur mère? Cette pratique du teasing est intolérable!
Mon hypothèse: ils évitent de déclarer un loyer et donc des revenus injustifiables?
Gromovar a dit…
Ils vivent chez leur mère parce qu'ils sont pauvres. Les dealers de rue sont les employés non qualifiés d'une économie qui fonctionne un peu comme un vaste réseau de franchisage. Pourquoi alors accpetent-ils de faire un travail mal payé et très dangereux ? Parce que c'est un billet d'entrée pour participer à une compétition qui a pour prix final la possiblité de devenir un chef de gang local. Levitt fait une analogie particulièrement intéressante avec les employés de base de McDo, qui peuvent progresser s'ils acceptent de rester longtemps dans le jeu et qu'ils ont un peu de chance et de talent.