Horizons obliques - Richard Blake

Sortie demain de Horizons obliques , un one-shot SF de Richard Blake. Il y a des années que Jacob et Elena Armlen se sont perdus dans une dimension parallèle qu'ils tentaient de cartographier. Depuis aussi longtemps Adley, leur fille, veut les retrouver. Après un long entrainement elle part donc en quête de parents depuis trop longtemps absents, à travers des mondes incroyables, avec l'aide de ses grands-parents, d'un impressionnant appareillage technologique de voyage transdimensionnel, de ses dons de prescience, et d'un robot humanoïde nommé Staden. Si le scénario, plutôt contemplatif, pourra désarçonner certains lecteurs, on ne peut qu'être impressionné par la beauté envoutante des planches réalisées intégralement par un auteur qui est peintre avant d'être bédéaste (et dont c'est le premier album) . Dès la première page représentant un rêve d'Adley portant un ours polaire sur son dos on est saisi par le style et la qualité graphique de l'album. L&

Dans les ténébres 2/2


Tome 10 de la série Prométhée, la seconde partie du récit intitulé "Dans les ténèbres" qui commençait, évidemment, dans le tome 9.

Le douzième jour arrive. La catastrophe (l’extinction ?) n’a jamais été si proche. Tous les oiseaux (biologiques, comme mécaniques) tombent du ciel. L’électricité disparaît, ou semble-t-il les circuits électroniques comme dans un blast EMP.
Mort, désolation, chaos s’accumulent (la couverture est explicite) alors que l’élite US se réfugie dans les abris ad hoc. Plus qu’un jour avant la fin, ou un sauvetage in extremis dont on ne voit guère d’où il pourrait venir.

Couper en deux parties physiques l’histoire logique "Dans les ténèbres" a malheureusement conduit à la rendre moins efficace à cause du délai de lecture entre les deux volumes. Le tome 9 paraissait trop bref, non fini, l’impression est la même avec ce tome 10. Dans les deux cas, le sentiment est celui d’une simple transition vers la suite. Sans doute aurait-il mieux valu sortit un seul volume double qui aurait été bien plus intense.

On peut regretter aussi un dessin des visages qui oscille entre le réaliste de bonne qualité et le vite fait, pas toujours bien fait.

Quoiqu’il en soit, la conclusion se précise. Et si elle est de qualité, Prométhée, par son ampleur, sa documentation, sa complexité narrative et dialogique, aura définitivement créé un standard qu’il sera difficile d’approcher. Croisons les doigts, avec un degré raisonnable de confiance.

Prométhée t10, Dans les ténèbres 2/2, Bec, Raffaele

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