Horizons obliques - Richard Blake

Sortie demain de Horizons obliques , un one-shot SF de Richard Blake. Il y a des années que Jacob et Elena Armlen se sont perdus dans une dimension parallèle qu'ils tentaient de cartographier. Depuis aussi longtemps Adley, leur fille, veut les retrouver. Après un long entrainement elle part donc en quête de parents depuis trop longtemps absents, à travers des mondes incroyables, avec l'aide de ses grands-parents, d'un impressionnant appareillage technologique de voyage transdimensionnel, de ses dons de prescience, et d'un robot humanoïde nommé Staden. Si le scénario, plutôt contemplatif, pourra désarçonner certains lecteurs, on ne peut qu'être impressionné par la beauté envoutante des planches réalisées intégralement par un auteur qui est peintre avant d'être bédéaste (et dont c'est le premier album) . Dès la première page représentant un rêve d'Adley portant un ours polaire sur son dos on est saisi par le style et la qualité graphique de l'album. L&

Corbeyrancore


Corbeyran termine avec "Le carnet" la série "Le Malvoulant". Décidément le bon Corbeyran rend ses devoirs ces jours-ci (voir ci-dessous). Tant mieux.
L'histoire du "Malvoulant" se situe fin XIXème, début XXème, dans l'Ouest de la France, dans cet Ouest mystérieux et forcément un peu magique, superbement illustré par Paul Marcel. Il suffit de feuilleter les premières planches du premier tome pour avoir envie de lire la série. Et cette impression de grande beauté graphique ne se dément jamais tout au long de la série. Le style de Paul Marcel rappelle les films de la Hammer, ou pour les plus jeunes l'excellent "Sleepy Hollow" de Tim Burton. Son dessin est expressionniste et c'est magnifique.
Le scénario est plus "classique" et plus straight que dans d'autres ouvrages de Corbeyran, bien que le mot soit mal choisi pour résumer une histoire qui commence par une cérémonie noire et un meurtre sur la lande. "Le Malvoulant" raconte une histoire fantastique de complot et de malédiction qui traverse les générations. De secrets en découvertes, le héros progresse vers la révélation de son identité puis de son destin, planifié avant sa naissance même par ceux qui constituent sa "famille".
Certains scénarios de Corbeyran sont sans doute plus élaborés mais une BD est une histoire dessinée et le dessin ici est un motif d'achat à lui-seul.
Le Malvoulant t3, Le Carnet, Corbeyran, Marcel

Commentaires

Anonyme a dit…
Merci Gromovar c'est une bien sympathique chronique!
Paul.
Efelle a dit…
Tiens j'étais passé à côté de cette chronique, le trait est très plaisant et c'est fini !