Les Chrysalides - John Wyndham

Futur indéterminé, région du Labrador. Une guerre atomique s'est produite, qui a anéanti une bonne partie de l'humanité. Cette ère des Tribulations est maintenant loin derrière et, depuis, les communautés humaines se sont reconstruites comme elles le pouvaient. Notamment sur un mode ultra-religieux. Dans la nation où vit David Strorm, le héros des Chrysalides , le niveau technique est grosso modo celui du XVIIIe siècle. On y travaille à la ferme, on y va à l'office, et surtout on y craint Dieu – au sens figuré du terme certes, mais aussi au sens propre lorsque Dieu est représenté par ses dévots et son administration autoproclamée sur Terre. En effet, dans la nation où vit David Strorm, on est convaincu que Dieu a puni les Anciens pour leur orgueil, et qu'il est indispensable, pour Lui être agréable, de respecter l'Image, autrement dit d'être, pour chaque être vivant, strictement conforme aux définitions écrites de l'espèce. Dans la nation qu'habite David...

Corbeyrancore


Corbeyran termine avec "Le carnet" la série "Le Malvoulant". Décidément le bon Corbeyran rend ses devoirs ces jours-ci (voir ci-dessous). Tant mieux.
L'histoire du "Malvoulant" se situe fin XIXème, début XXème, dans l'Ouest de la France, dans cet Ouest mystérieux et forcément un peu magique, superbement illustré par Paul Marcel. Il suffit de feuilleter les premières planches du premier tome pour avoir envie de lire la série. Et cette impression de grande beauté graphique ne se dément jamais tout au long de la série. Le style de Paul Marcel rappelle les films de la Hammer, ou pour les plus jeunes l'excellent "Sleepy Hollow" de Tim Burton. Son dessin est expressionniste et c'est magnifique.
Le scénario est plus "classique" et plus straight que dans d'autres ouvrages de Corbeyran, bien que le mot soit mal choisi pour résumer une histoire qui commence par une cérémonie noire et un meurtre sur la lande. "Le Malvoulant" raconte une histoire fantastique de complot et de malédiction qui traverse les générations. De secrets en découvertes, le héros progresse vers la révélation de son identité puis de son destin, planifié avant sa naissance même par ceux qui constituent sa "famille".
Certains scénarios de Corbeyran sont sans doute plus élaborés mais une BD est une histoire dessinée et le dessin ici est un motif d'achat à lui-seul.
Le Malvoulant t3, Le Carnet, Corbeyran, Marcel

Commentaires

Anonyme a dit…
Merci Gromovar c'est une bien sympathique chronique!
Paul.
Efelle a dit…
Tiens j'étais passé à côté de cette chronique, le trait est très plaisant et c'est fini !