La Fille qui sauva Hiroshima - Stéphane Desienne

9 août 1945. Comme chacun le sait, c'est la date du premier (et unique) bombardement atomique de l'histoire du monde. Sur Nagasaki . Quatre mois après la cataclysmique Bataille d'Okinawa  qui tua environ 100000 Japonais combattants et sans doute autant de civils. La bombe atomique au plutonium, surnommée Fat Man , fut lâchée sur la ville à partir du bombardier B-29 Bockscar piloté par le major Sweeney . Ce dernier avait choisi Nagasaki, une cible secondaire, à la place de Kokura, sa destination initiale. La bombe fit au moins 40000 victimes civiles. Huit jours plus tard le Japon capitulait. La Fille qui sauva Hiroshima est un petit roman de Stéphane Desienne. Le dernier en date. C'est une uchronie dans laquelle – tu l'auras noté, lecteur – le bombardement d'Hiroshima, historiquement le premier, fut un échec dont le monde n'eut jamais connaissance. Un échec sur lequel enquête, quinze ans plus tard et à la demande du Président des Etats-Unis, un historien a...

Corbeyrancore


Corbeyran termine avec "Le carnet" la série "Le Malvoulant". Décidément le bon Corbeyran rend ses devoirs ces jours-ci (voir ci-dessous). Tant mieux.
L'histoire du "Malvoulant" se situe fin XIXème, début XXème, dans l'Ouest de la France, dans cet Ouest mystérieux et forcément un peu magique, superbement illustré par Paul Marcel. Il suffit de feuilleter les premières planches du premier tome pour avoir envie de lire la série. Et cette impression de grande beauté graphique ne se dément jamais tout au long de la série. Le style de Paul Marcel rappelle les films de la Hammer, ou pour les plus jeunes l'excellent "Sleepy Hollow" de Tim Burton. Son dessin est expressionniste et c'est magnifique.
Le scénario est plus "classique" et plus straight que dans d'autres ouvrages de Corbeyran, bien que le mot soit mal choisi pour résumer une histoire qui commence par une cérémonie noire et un meurtre sur la lande. "Le Malvoulant" raconte une histoire fantastique de complot et de malédiction qui traverse les générations. De secrets en découvertes, le héros progresse vers la révélation de son identité puis de son destin, planifié avant sa naissance même par ceux qui constituent sa "famille".
Certains scénarios de Corbeyran sont sans doute plus élaborés mais une BD est une histoire dessinée et le dessin ici est un motif d'achat à lui-seul.
Le Malvoulant t3, Le Carnet, Corbeyran, Marcel

Commentaires

Anonyme a dit…
Merci Gromovar c'est une bien sympathique chronique!
Paul.
Efelle a dit…
Tiens j'étais passé à côté de cette chronique, le trait est très plaisant et c'est fini !