Sang barbare - El Torres - Bocardo - Martinez

Jungle picte, non loin de la Rivière noire . Après des années d'un calme imposé par le roi Conan , la zone est de nouveau agitée de troubles : les villages bossoniens qui s'y trouvent sont attaqués, leurs habitants tués. Contre l'avis du général Pallantides, chef des armées de son père, le jeune Conan, fils du roi Conan et prince d'Aquilonie, se lance avec une troupe à la poursuite des maraudeurs pictes, alors même que son père, ailleurs, conduit d'autres soldats dans une autre bataille. A l'issue d'une escarmouche, le jeune prince capture une femme que les Pictes transportaient comme prisonnière : une voyante kushite, conteuse dont les récits disent tant le passé que l'avenir. Elle prédit que le prince lui tranchera la gorge pour qu'elle ne rejoigne pas la prêtresse qui conduit les Pictes sur le sentier de la révolte. Voire ! S'il est aussi fort et bon combattant que son père, le prince Conan (vaguement évoqué par RE Howard dans ses textes) es...

Le temps d'un aller-retour


Après plus de dix ans de mise en parenthèse, Ursula Le Guin revisite par petites touches le monde de Terremer, et sa magie discrète qui sait faire vibrer chaque caillou et buisson d'un chapelet d'îles desquelles les dragons se sont éloignés, sans néanmoins vraiment les quitter. C'est une lecture humaine, chaleureuse et subtile, avec des mots simples et des histoires toujours surprenantes. Une belle revisite d'un grand classique, au travers de ces cinq nouvelles, comme le retour, le temps d'un après-midi d'été, sur les lieux à demi-effacés de son enfance. Bien que ce soit loin d'être indispensable, la lecture du court cycle de Terremer est tout de même conseillée. Cela permettra de cueillir pleinement le plaisir de comprendre immédiatement qui est cet homme appelé Epervier qui apparait dans une ferme perdue, et pourquoi l'Archimage du monde aime à dormir dans une étable.

Attention néanmoins, à ne pas confondre avec le semi-raté film d'animation japonais éponyme : si vous recevez un DVD après votre commande, vous vous serez trompé...
Contes de Terremer, de Urusla Le Guin

Commentaires

Gromovar a dit…
Les films d'animation japonais (surtout éponymes) c'est le mal. Et je ne dis rien des films de fantomes à cheveux gras.
Aigo a dit…
J'étais allé voir le film avec l'intention de l'aimer. Or, "avoir l'intention d'aimer" est très différent d' "avoir des attentes". Quand on a des attentes, on est généralement déçu. Quand on veut aimé, on découvre les qualités les plus insoupçonnables d'un film. Mais avec la distance objective, je dois admettre que "semi-raté" est certainement le meilleur terme pour décrire ce film.